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lorsqu’il s’agit de cerner des représentations plus ou moins largement partagées (19– 23). À la fin du parcours géographique, un dernier chapitre a pour but de réunir, sinon de synthétiser, les diverses approches. Coulouarn présente également ses références théoriques, parmi lesquelles on trouve des auteurs connus (Edward T. Hall ou Philippe d’Iribarne, par exemple). La bibliographie, qui fournit les sources classées par chapitre, sera également utile aux lecteurs. Dans chaque chapitre, Coulouarn commence par contextualiser historiquement les relations—politiques, économiques, culturelles— entre la France et le pays concerné. Que ce soit en temps de paix ou de guerre, l’auteur traque les images positives ou négatives, mais presque toujours marquantes, suscitées par les liens avec la France, même dans le cas d’un pays comme la Suède, à première vue peu influencée par une présence culturelle française. Puisque Coulouarn a fait carrière en tant que professeur d’allemand, il n’est guère étonnant que le plus long chapitre de La France vue d’ailleurs soit consacré aux relations avec l’Allemagne et aux stéréotypes qui en découlent. En dehors des données historiques et politiques, on trouve également de nombreuses références littéraires (Germaine de Staël et Henri Heine, entre autres). Si les “clichés ont la vie dure” (270), ils n’ont pas empêché, après trois guerres en un siècle, une convergence politique et même socioculturelle entre les deux pays. Coulouarn signale toutefois que l’anglais fait de plus en plus fonction de langue véhiculaire entre les deux pays, l’étude de l’allemand en France restant minoritaire, tout comme celle du français en Allemagne. Si les autres chapitres ne sont pas toujours aussi détaillés que celui sur l’Allemagne, ils reflètent un impressionnant travail de recherche. De nombreux lecteurs s’intéresseront sans doute davantage au chapitre sur les États-Unis, qui aborde, à titre d’exemple, la Louisiane, le faible taux d’émigration des Français, l’influence d’auteurs comme Edith Wharton, la persistance d’une image romantique de Paris, ainsi que les divergences entre les politiques étrangères des deux pays (y compris le “French bashing” de 2003). Western Washington University Edward Ousselin Ferreiro, Larrie D. Brothers at Arms: American Independence and the Men of France and Spain Who Saved It.NewYork: Knopf,2016.ISBN 978-1-101-87524-7.Pp.429. At the outset of the War of American Independence, the new American nation was desperately lacking in every element of warfare: weapons, munitions, trained soldiers, sailors and officers, ships, adequate uniforms, supplies, financing. Like “a rebellious adolescent who takes leave of his family without a penny to his name”(xvi), America had declared its independence from Britain, yet was entirely unequipped to follow through. As Ferreiro demonstrates repeatedly in this revisionist history, the eventual American victory was not due to some kind of heroic self-sufficiency on the part of the “exceptional” new nation, but rather to the considerable military and 238 FRENCH REVIEW 91.2 Reviews 239 financial support of France and Spain. Both France and Spain had their own interests in mind as they agreed to this support. Following the Seven Years War and their significant losses in the 1763 Treaty of Paris, both countries sought to restore the balance of power in Europe by reducing the strength of Britain. By the end of the war, the two countries had given the equivalent of almost $30 billion in direct monetary aid and had helped to supply more than 90% of the arms used by the Americans. Furthermore, as Ferreiro emphasizes, their support had turned a distant regional conflict into a global war involving multiple European nations, as well as French and Spanish forces in places such as Honduras, Gibraltar, Pondicherry and the Kingdom of Mysore, which had weakened Britain’s military and political strength and, ultimately, led to its defeat:“The real story is that the American nation was born as the centerpiece of an international coalition” (336). As the subtitle of this work indicates, Ferreiro...

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