Abstract

Abstract:

L'objet de cet article est d'approfondir la compréhension des didascalies théâtrales quant à la représentation du corps, en prenant pour exemple l'œuvre dramatique de Yasmina Reza, faite d'une dizaine de pièces à ce jour, de Conversation après un enterrement (1987) à Bella figura (2015). Chez Reza, les indications scéniques participent à une esthétique, celle d'un "théâtre de nerfs". Étudier l'ensemble du dispositif didascalique des onze pièces reziennes, tout en braquant le projecteur sur trois ou quatre dont la proportion entre dialogue et didascalie est particulièrement significative, fait ressortir combien la parole se suffit bien peu à elle-même.

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