Abstract

Résumé:

Dans une étude longitudinale, l'auteur se demande si l'inscription à un programme de formation basé sur le contenu dans une université japonaise améliore le temps de voisement du /p/, du /t/ et du /k/ en anglais chez les apprenants d'une langue seconde. Les mesures du temps de voisement sont prises au début, au milieu et à la fin de l'année universitaire et soumises à une analyse acoustique. Des améliorations significatives du temps de voisement sont observées au cours de l'année durant laquelle les étudiants reçoivent environ 300 heures de contenu dans le cadre du programme. Toutefois, les résultats montrent aussi que les améliorations du temps de voisement ne sont pas influencées par le volume du contenu en langue seconde livré par des locuteurs natifs. Ces observations semblent indiquer que les apprenants peuvent devenir de meilleurs locuteurs de la langue seconde s'ils sont exposés à cette langue dans le cadre d'un programme de formation basé sur le contenu en phase initiale d'apprentissage, grâce à une exposition précoce et intensive à la langue seconde, peu importe la provenance de l'intrant.

Abstract:

This longitudinal study examined whether and to what extent the production of voice onset time (VOT) for /p/, /t/, and /k/ in English was improved in second language (L2) learners by enrolment in a content-based instruction (CBI) program at a Japanese university. Measures of VOTs were elicited at the beginning, middle, and end of the academic year and acoustically analyzed. Significant improvements in VOT production were observed over the year in which students received approximately 300 hours of input in the CBI setting. However, the results also showed that improvements in VOT were not affected by the amount of L2 input from native speakers. These findings suggest that L2 speech learning can occur if learners receive exposure to L2 in a CBI environment in the early stage of L2 learning through early, intensive exposure to L2, regardless of the source of input.

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