Abstract

The 2nd Toronto Reel Asian International Film Festival and Fantasia ’98: Toronto Festival as spaces that produce racialization. This essay examines how these festivals operate through reified notions of “Asian” ethnicity and race; a reification that obscures the understanding that “race” and “ethnicity” are both socio-cultural constructions. Using a Foucauldian notion of subjection, or subject formation, this essay shows that these festivals seldom involve themselves in a self-reflexive critique of how or why an “Asian” subjectivity is constituted. The author argues that racialization becomes veiled and aestheticized as it is used to organize the “Asian” film festival.

Abstract:

Cet article discute du fait que The 2nd Toronto Reel Asian International Film Festival et Fantasia ’98: Toronto Festival soient des lieux qui engendrent une « racialisation ». L’article examine comment ces festivals exploitent la réitération de la notion d’ethnicité et d’une race « asiatique », réitération qui obscurcit le fait que la « race » et « l’ethnicité » soient toutes deux des constructions socioculturelles. À l’aide de la notion foucauldienne de sujétion, c’est-à-dire où l’on crée un sujet, cet article démontre que ces festivals s’adonnent rarement à une autoréflexion critique sur le comment ou le pourquoi de la création d’une mise en sujet « asiatique ». L’article soutient aussi que l’exploitation de la « racialisation » lors de ces festivals à pour conséquence de la voiler et de l’esthétiser.

pdf

Share