Abstract

Cet article se propose d’analyser la problématique de l’errance à travers l’intérêt que Leïla Sebbar porte à Isabelle Eberhardt dans ses écrits, et d’examiner la relation complexe qui existe entre ces deux intellectuelles, appartenant à deux époques différentes. Nous essayerons de comprendre la manière dont Leïla Sebbar évoque, autour du profil atypique d’Eberhardt, les concepts d’exil et d’hybridité culturelle et linguistique, à la recherche de la reconstruction de soi. Entre autres ouvrages, il sera fait essentiellement référence à Mes journaliers (Œuvres complètes II, 1988) d’Isabelle Eberhardt, ainsi qu’à Lettres parisiennes: Autopsie de l’exil (1986) et à Isabelle l’Algérien: Un portrait d’Isabelle Eberhardt (2005) de Leïla Sebbar.

pdf