Abstract

Si depuis 2007 Éric Chevillard est l’animateur d’un blog intitulé L’Autofictif, c’est bien dans l’ensemble de sa production narrative entamée en 1987 qu’il expérimente une esthétique autofictionnelle, œuvrant à un art d’écrire indéfinissable. Notre article parcourra cette œuvre contemporaine inclassable en mettant l’accent sur les différentes facettes d’une voix narrative à l’ironie mordante, puis cernera les ressorts proprement stylistiques des élans autofictionnels, et enfin montrera que l’univers autofictif chevillardien repose sur une appréhension de la littérature vécue tel un Absolu auquel tout mesurer.

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