On Architecture, the Plastic Arts and the Cultural Evolution of Man

Man’s specific nature may be defined as an attempt to gain autonomy from environmental influences by means of inhibiting responses. The inhibitory mechanisms employed perform also steering functions. In stress situations, behavior based on inhibition takes the form of flight—according to Cannon’s hypotheses. Natural caves offered man a passive way to escape from existential stress. For the primitive nervous system, cave-dwelling would represent sensory deprivation. This would lead, as recent research has shown, to the occurrence of projective hallucinations. Persons with tendencies to introversion and with better developed nervous systems can control these hallucinations and transform them into creative action, such as painting. Art, assumed by the author to have originated in this way, is an important antidote for overcoming the monotony of living in a cave.

As man becomes more independent of nature, past, present and future, memory and foresight gain increasing importance. The author proposes the hypothesis that the plastic fine arts were also developed to cope with his consciousness of time. Painting is concerned with the events of the present, architecture with those involving the time unit of the year and sculpture with death and eternity.

In periods when one of the three time aspects becomes dominant, the art corresponding to that particular aspect becomes central. In addition and as a consequence of dominance, the functions of the other arts may be transformed, giving rise to a mixture of them (mixed media).

La nature spScifique de I’homme peut être définie comme un effort pour se soustraire aux influences du milieu extérieur et conquérir ainsi l’autonomie par le moyen de réactions d’inhibition. Les mécanismes inhibiteurs utilisés ont aussi une fonction déterminante pour la conduite. Dans les situations de danger, le com-portement basé sur l’inhibition prend la forme du vol—selon les hypothéses de Cannon. Les grottes naturelles offrirent à I’homme un moyen passif d’échapper au danger existentiel. Pour le systeme nerveux primitif, l’habitation dans des cavernes représen-tait une privation sensorielle. Ceci conduisait, comme l’ont montré des recherches récentes, à des hallucinations projectives. Les personnes ayant des tendances a l’introversion et des systémes nerveux mieux développés peuvent contrôler ces hallucinations et les transformer en un acte crôateur tel que la peinture. L’art, qui, selon l’auteur, est apparu ainsi, est un important antidote pour surmonter la monotonie de la vie en caverne.

A mesure que I’homme conquiert son indépendance en se détachant de la nature, le passé, le présent et le futur, la mémoire et les prévisions prennent de plus en plus d’importance. L’auteur émet l’hypothése selon laquelle les arts plastiques se seraient aussi développés en réponse a la prise de conscience par I’homme de la temporalité. La peinture s’intéresse aux événements du présent, l’architecture à ceux qui se rapportent à l’unité de temps qu’est l’année et la sculpture à la mort et à l’éternité.

Dans les périodes où l’un des trois aspects du temps domine, la forme d’art qui correspond à cet aspect particulier devient centrale. Par suite de cette domination, les fonctions des autres arts peuvent être transformées, et donner lieu à un mélange des formes d’art (mixed media).