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Sirena: poesia, arte y critica 2005.1 (2005) 104-113



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Tohu

Todas las traducciones a cargo de Jorge R. Sagastume y Catherine Beaudry
All translations from the French by Rosmarie Waldrop

Tohu

In memoriam Paul Quéré
De Keremma á Porz Meur. Si j'étais moi, je vivrais heureux
dans l'horrible bleu, toute littérature absente. Le mensonge,
d'abord.

L'heureuse rumeur, s'y coucher, sur mille mètres de mer et
de jour. Bandes blanches, rétroviseur. Ça sent le troène et
le lisier. Allez hop, avec amour, sandales et chapeaux
s'envolent. Courons sur le sable vers les pêcheurs de faible
intensité. Ils marchent, penchés en avant, et se règlent sur
l'horaire des marées.

A cinquante ans, dans une langue, dans une autre et une autre,
je vais bien, je vais très bien. Je ne m'habite plus. Assujetti, futile,
à pousser du pied les ruines. Que ditesvous à ceux qui prennent
la tète du troupeau? Faites la lumière. Et à ceux qui ferment la
marche et s'accordent chute, rechute, et divines pensées? [End Page 104]




Tohu

a la memoria de Paul Quéré
Desde Keremma hasta Porz Meur. Si yo fuera yo, viviría feliz
en las horribles tinieblas, ausente de toda literatura. Por sobre todo,
ausente de su falsedad.

El rumor feliz, el poder acostarse sobre él, sobre mil metros de mar y
de días. Bandas blancas, el espejo retrovisor. Huele a orina y
a bosta. ¡Arriba! con amor, sandalias y sombreros que
se vuelan. Corramos sobre la arena y vayamos hacia los débiles y agotados
pescadores. Marchan inclinados hacia delante, y se rigen por
el ritmo de las mareas.

A los cincuenta años, en una lengua, en otra y en otra,
me va bien, me va muy bien. Ya no vivo más en mí mismo. Subyugado,
fútil, pateando con el pie las ruinas. ¿Qué decirle al que guía la tropa?
Hágase la luz. ¿Y a los que traen las últimas tropas dispuestas a caer, a caer una
vez más, y tienen pensamientos divinos?




Tohu

In Memoriam Paul Quéré
From Keremma to Porz Meur. If I were I, I'd live happily
in the horrible blue, far from all literature. Its lies,
foremost.

Happy sound, oh to lie down on it, on a mile of sea and
light. White bands, rearview mirror. Smell of privet and
manure. Alleyoop, with love, sandals and hats gone with
the wind. Let's run across the sand toward those blurry
fishermen. How they lean into the wind, walking, and live
the rhythm of tides.

At fifty, in one language, in another and yet another, I'm
doing well, I'm doing very well. I no longer adapt.
Subdued, futile, to make you kick at ruins. What do you
say to the guys that head the pack? More light. And to
those who bring up the rear and allow themselves to fall,
fall again, and think divine thoughts? [End Page 105]




Corps à l'intérieur de la loi, oiseaux clairs dans
le ciel des idées. En descendant vers Kersioul, roses
de chien, deux vers de Kervarker sur les mûres
noires. La rade làbas, soleil de l'épaisseur d'un cal,
tout entière de travail, coeur de pierre. Quoi, sur
cette eau, pas de navigateur? rien d'autre que parodie?

Près de Kervrezel qui n'existe plus. Je me suis
retourné sur les pointes pour voir ce qui en reste.
Les mouches se modernisent.

L'hiver fini, c'est encore l'hiver. Les merles nous
entourent de chants qui finissent mal. Je m'étais mis
en tête d'entendre une grive. Ma mère dit : L'hiver
a été dur, les grives sont mortes. Qu'entendsje? reve,
nezmoi, chants naïfs, pays qui rend fou. Tant de cruauté
par les bourgs, par la bouche des habitants. [End Page 106]




Cuerpo que...

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