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HUMANITIES 207 canadienne-fran~aise, Notre litterature (1969), Notre roman (1973), Notre poesie (1974), lui ayant deja merite une place d'estime parmi ses contemporains . Sa methode, ici comme ailleurs, ressemble de pres a celie des compilateurs de manuels fran~ais classiques (Castex-Surer, LagardeMichard , Classiques Larousse): il dresse en schema 'Ie contexte historique franco-ontarien' avant d'aborder a leur tour et dans de courts chapitres successifs, la poesie, Ie roman, Ie conte, Ie theatre, I'essai. Le lecteur general s'y retrouvera aisement et I'Hudiant se delectera des faits et renseignements si facilement accessibles. Ce 'premier panorama' des lettres franco-ontariennes atteint done pleinement son but et servira de base pour des recherches plus approfondies. Le livre est court, Ie sujet vaste et difficile iI encadrer, donc une concision des jugements s'impose. Un critique severe reprochera sans doute iI l'auteur sa tendance a resumer, parfois dans une vingtaine de mots, l'apport d'un ecrivain qui en aura ecrit des centaines de milliers. Mais l'oubli total d'un tel auteur ne serait-il pas une injustice plus grande? Et que de noms, de titres rencontres ici pour la premiere fois, meme pour Ie lecteur qui, sans pouvoir se vanter d'expertise dans Ie domaine, aurait cru s'y connaltre modestement! Cest donc avec regret qu'on constate aussi certaines absences plutot surprenantes. Ou va-t-on trouver Gabrielle Poulin, recipiendaire d'un Prix Champlain bien merite? Si un FelixAntoine Savard s'y trouve, pourquoi pas un Rodolphe Girard? Pourquoi Octave Cremazie et pas Horace J. Kearney, auteur de cinq pieces de theatre publiees et jouees? Pourquoi Leo-Paul Desrosiers et non pas Antonin Proulx, celui-ci ne iI Hull rnais qui passa toute sa vie en Ontario? Et ou sont Alice Pepin, Anne-Marie Gleason-Huguenin, Augustin Laperriere et tantd'autres? Le jeu des 'absents' est trop facile, pourtant:contentons -nous de la liste relativement complete que nous fournit Ie pere Gay. Volume mince mais tres bien presente, la Vitalite litteraire represente un evenement certain pour les etudes ontaroises. Une trop breve Conclusion nous laisse sur notre faim, mais elle est suivie d'une ample Bibliographie qui vaut en elle-meme Ie prix du volume. Felicitons sincerement I'auteur, et les jeunes Editions du Vermilion d'un ouvrage aussi agreable qu'utile. (L.E. DOUCETTE) Robert Whalen et Henri-Dominique Paratte, redacteurs. Langues et litteratures au Nouveau-Brunswick Editions d'Acadie. 442. $18.95 broche Ce 'survol historique' represente run des projets les plus durables pour feter Ie bicentenaire du Nouveau-Brunswick, entrepris il ya trois ans par une equipe de professeurs. L'avant-propos nous apprend que les textes reunis ici devaient paraltre en un seul tome, et dans leur langue d'origine. 208 LEITERS IN CANADA 1986 Pour des raisons non precisees, il fut decide de traduire ces articles et de les publier en deux volumes. La version anglaise sortit en 1985, des presses de Fiddlehead Poetry Books and Goose Lane Editions Ltd. Un an plus tard, 'apres un retard considerable du en bonne partie aux problemes de traduction et it la coordination des deux ouvrages,' parut Ie present volume. L'attente a bien valu la peine. Les deux versions (elles sontidentiques, iI part I'ordre des chapitres 2 et 3) reunissent des etudes d'une valeur incontestable, quoique parfois inegale. Les premiers cinq chapitres sont consacres aux langues du Nouveau-Brunswick, dont I'un par Laslo Szab6, tres general et un peu complaisant, sur Ie malecite, et un autre, bien plus approfondi, de Roy Wright sur Ie micmaque. Louise Peronnet nous explique admirablement I'origine des Acadiens et les carac!eristiques essentielles de leur parler; Murray Kinloch decrit la langue anglaise utilisee dans la province et, dans un essai original, Anthony B. House etudie I'anglais dans la partie francophone du Nouveau-Brunswick. Quoique ecrits par des experts dans Ie domaine, ces textes reussissent presque toujours it trouver un ton et un niveau qui les rendent parfaitement accessibles au lecteur general. Ce niveau risque toutefois de paraitre parfois trop elementaire (Iii par exemple OU Kinloch nous explique les rudiments de la phonologie), et on n'acceptera pas sans hesiter toutes les...

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