Abstract

The politics of urban development has been a major area of study in the United States for some time, and while the field is smaller in Canada, the study of urban development has always been an important aspect of the study of urban politics in this country. However, a fruitful discussion comparing Canadian and American cities has only emerged recently and is still largely in its infancy. Supposed institutional, legal, and cultural differences between the two countries continue to be cited as barriers to such research. This paper questions such assumptions. Drawing on existing empirical literature, and the author’s current and past research on the politics of urban development in Canadian cities, this paper argues that what cultural distinctions exist are minor and often peculiarities of specific cities, states, and/or provinces and that differences in planning law and institutions, though substantial, are not defined by a north–south divide. Rather, planning law and planning institutions vary significantly in both countries. Many Canadian jurisdictions have more in common with American jurisdictions than with fellow Canadian ones. These institutional differences do not act as a barrier to comparison, however, but are a useful means for gaining insight into the politics of urban development in both countries.

Abstract

Depuis quelque temps, les politiques de développement urbain sont une discipline importante aux États-Unis, et, bien qu’elle soit plus restreinte au Canada, l’étude du développement urbain a toujours été un aspect important de l’étude des politiques urbaines au pays. Par contre, une discussion fructueuse comparant les villes canadiennes et américaines n ’a fait surface que récemment et en est encore à ses balbutiements. Des différences prétendument institutionnelles, légales et culturelles entre les deux pays continuent à être citées pour expliquer les obstacles à une telle recherche. Cet article remet en question ces hypothèses. Se basant sur des études empiriques existantes et les recherches actuelles et antérieures de l’auteur sur les politiques de développement urbain dans les villes canadiennes, cet article fait valoir que les différences culturelles existantes sont minimes, voire souvent les particularités de villes, d’États et/ou des provinces spécifiques, et que les différences en matière de lois et d’institutions, bien qu’importantes, nos sont pas définies par une séparation nord-sud. Au contraire, les lois et les institutions de planification urbaine varient de manière importante dans les deux pays. De nombreuses juridictions canadiennes ont plus en commun avec des juridictions américaines qu’avec d’autres juridictions canadiennes. Ces différences institutionnelles ne sont pas des obstacles à la comparaison. Au contraire, il s’agit d’un moyen utile d’acquérir des connaissances sur les politiques de développement urbain des deux pays.

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