Abstract

En 2007–2008, la Colombie-Britannique a adopté deux importantes politiques liées aux changements climatiques qui ont constitué des premières en Amérique du Nord : une taxe sur le carbone applicable à presque toute l’utilisation de combustibles fossiles et un standard de production d’électricité presque 100 % « propre ». Dans cet article, nous décrivons ces politiques et nous les analysons à l’aide des critères suivants : réduction des émissions de GES, efficacité économique, faisabilité administrative et adhésion des citoyens. Nos résultats montrent que, d’ici à 2020, le standard de production d’électricité propre devrait permettre de réduire les émissions annuelles de GES de quatre à six fois plus que la taxe sur le carbone, mais que le coût moyen d’une tonne d’émissions de CO<>2 ainsi éliminées est beaucoup plus élevé que la taxe sur le carbone à son niveau actuel. Par ailleurs, il est intéressant de souligner que le standard de production d’électricité propre recueille une adhésion plus élevée et plus constante dans la population, ce qui pourrait être dû au fait que cette mesure est beaucoup moins « visible » que la taxe sur le carbone.

Abstract

In 2007–08, British Columbia implemented two significant climate policies: the first broadly based carbon tax and the first almost 100-percent “clean” electricity standard in North America. We describe the key design characteristics of these policies and analyse them against the criteria of greenhouse gas (GHG) emissions reductions, economic efficiency, administrative feasibility, and public acceptance. We find that the clean electricity standard is estimated to reduce four to six times more emissions per year by 2020 than the carbon tax, but at an average cost per tonne of CO2 reduced that is significantly higher than the carbon tax at its current level. Interestingly, the clean electricity standard achieves higher and steadier levels of public acceptance, which might be attributed to its lack of visibility, relative to the carbon tax.

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