Abstract

Canada’s Naturalization Act 1881 followed Britain’s lead in requiring a woman’s nationality to conform to that of her husband. Analysis of the interwar campaign to change the law sheds light on the link between the status of women and dominion autonomy; the continuing reluctance to admit immigrant women to the full privileges of citizenship; the role of national women’s organizations in maintaining Canada’s future as a white settler nation; and the emergence of new ways of justifying and maintaining male legal privilege at a time when ideas about gender and marital equality were gaining some traction. By 1946, when Canada’s Citizenship Act declared citizenship to be independent of marriage, and Canadian citizenship to be independent of British subject status, the emancipation of married women from their husbands’ nationality tracked the disengagement of Canada from the British Empire.

La loi canadienne de 1881 sur la naturalisation a suivi l’exemple britannique en exigeant que la nationalité d’une femme se conforme à celle de son mari. L’analyse de la campagne menée dans l’entre-deux-guerres pour changer la loi met en lumière plusieurs choses : le lien entre le statut de la femme et l’autonomie du dominion, la réticence persistante à donner aux femmes immigrantes les pleins privilèges de la citoyenneté, l’action des organisations féminines nationales pour assurer l’avenir du Canada en tant que nation de colonisation de race blanche, et l’émergence de nouvelles façons de justifier et de maintenir la supériorité légale du sexe masculin alors même que l’idée d’égalité sexuelle et maritale prenait son élan. En 1946, quand la Loi sur la citoyenneté canadienne a séparé la citoyenneté du mariage et la citoyenneté canadienne du statut de sujet britannique, l’émancipation des femmes mariées par rapport à la nationalité de leur mari a fait écho au désengagement du Canada par rapport à l’Empire britannique.

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