In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

xxix Allocution C Cossi Norbert Awanou Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, Madame le recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie, Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique et représentants d’organisations Internationales accrédites au Benin, Mesdames et Messieurs les recteurs membres du Consortium des universités partenaires du Centre africain des hautes études, Mesdames et Messieurs les doyens et directeurs d’instituts, Mesdames et Messieurs les participants au colloque Mesdames et Messieurs les professeurs, Chers étudiants, Mesdames et Messieurs, L’honneur m’échoit, en ma qualité de recteur de l’Université d’ Aborney-Calavi, de vous souhaiter, au nom de l’ensemble de notre communauté universitaire, la bienvenue en cette terre béninoise, lieu de tant de rencontres, de brassages et d’échanges. L’objet du présent colloque est particulièrement important. En effet, réfléchir sur les rapports entre savoirs traditionnels et science moderne, c’est tenter de réconcilier mémoire et prospective, suturer notre passe et notre présent pour baliser notre avenir, Convier autour de cette tâche, noble entre toutes, un aréopage d’esprits aussi distingues et de provenances aussi diverses, c’est s’inscrire dans une logique du partage et de la confrontation des expériences. C’est aussi et surtout, au-delà de ce partage occasionnel, reconnaitre notre communauté de destin et mettre en place une solidarité active autour d’un projet. Nous sommes convaincus en effet qu’il ne peut y avoir une intégration africaine réussie qu’à la condition expresse d’une intégration harmonieuse des ressources humaines en général, des ressources intellectuelles en particulier. C’est une évidence, voire un truisme. Parce que les sociétés du vingt-et-unième siècle seront des xxx sociétés du savoir, comme le proclament les Nations Unies, seules pourront peser d’un poids significatif dans ce monde globalise, les communautés qui auront tire toutes les conséquences de ce truisme. Pour avoir réussi l’exploit de réunir en ce lieu des chercheurs venus des différentes parties du continent et de certains pays du Nord, et surtout pour l’avoir fait avec de très faibles moyens, le Centre africain des hautes études prouve à l’évidence qu’il s’est résolument inscrit dans cette voie. Ce n’est pas un hasard si l’Agence universitaire de la Francophonie, dont je salue la présence du recteur parmi nous, a sélectionné ce Centre, en mai 2003, comme « Pôle d’excellence régional en formation et en recherche ». Au nom de toute la communauté universitaire du Benin, je remercie l’AuF pour ce soutien. Je remercie également les universités de la sous-région, dont certains recteurs sont aussi présents parmi nous, d’avoir compris et soutenu les efforts du Centre. J’exprime les mêmes sentiments de gratitude aux universités et centres de recherche extérieurs à la sous-région, y compris ceux d’Europe et d’Amérique du Nord, pour leur soutien intellectuel et parfois matériel. L’Université d’Abomey-Calavi attache la plus grande importance au Consortium qui vient de se mettre en place : le Consortium des universités partenaires du Centre africain des hautes études. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer à ce Consortium une efficacité maximale. Monsieur le ministre, Mesdames et Messieurs, l’Institut italien d’études philosophiques, représente dans, cette salle par le professeur Nuccio ORDINE, et l’Agence universitaire de la Francophonie, représentée par son recteur, viennent de procéder voici quelques heures à la remise des prix aux lauréats du concours de la recherche sur les manuscrits du Mali écrits en alphabet arabe. Aveceux, je félicite chaleureusement les deux lauréats, Madame Hala KAILEH, de Palestine et Monsieur Hamadou ADAMA du Cameroun. Voila en tout cas un bel exemple de coopération pour la promotion de la recherche et l’appropriation du savoir en Afrique, et plus généralement, dans les pays du Sud. Je ne reviendrai que très brièvement sur le thème de ce colloque. Juste pour dire, ceci : les savoirs traditionnels existent, plus personne n’en doute. Les sciences modernes aussi. Trop souvent, cependant, les- [3.15.202.4] Project MUSE (2024-04-26 09:02 GMT) xxxi unes et les- autres ne...

Share