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897 de l’Ontario français vistiques, tant locales que provinciales, du séminaire. Il a notamment utilisé le « Journal du Séminaire », le cahier des notes des élèves, le journal du couvent, une collection des lettres circulaires des « Ministres provinciaux » (18851931 ), la correspondance et les archives du père Alexis Barbezieux, publiées dans Échos de SaintFran çois 1931-1934 et les Capucins au Canada 1941, par le père Hilaire de la Pérade. Le séminaire avait la mission de former l’intelligence, l’esprit et le cœur de l’enfant et du jeune homme, selon les pratiques des capucins. Après 1891, les étudiants de Toulouse sont accueillis à Ottawa, qui est un prolongement de la maison deToulouse. En 1934, le couvent d’Ottawa se transforme en« commissariat », puis devient en 1942 une province régulière. Parmi les activités religieuses animées dans le séminaire, on distingue le TiersOrdre et les travaux littéraires (théâtre, journal des étudiants, amicale des anciens organisée en 1944 et qui publie une revue appelée Séraphicum). HUGUETTE PARENT Un siècle d’administration scolaire. La Commission des Écoles catholiques de Hull 1866-1966. Par Lucien Brault. [Préface de Paul-E. Charbonneau] [Hull, Commission scolaire, 1966], 146 p. Bibliographie, index, illustrations. (15,5 x 23,5 cm) A Ce volume de circonstance, publié à l’occasion du centenaire de la Commission des écoles catholiques de Hull, en 1966, commence par des listes énumérant les représentants qui ont siégé à cette commission à titre de présidents ou de conseillers. Puis le chapitre premier s’intéresse aux débuts de l’enseignement dans la région de Hull avant 1866. Suit une section alignant les biographies des commissaires en fonction en 1966. Le deuxième chapitre traite de la Commission scolaire Notre-Dame de Hull durant les années 1866-1875, alors que le chapitre suivant est consacré à « La Commission scolaire dans la cité de Hull avant le Grand-Feu », période où Hull se sépara du canton environnant, ce qui permit aux Canadiens français d’obtenir un peu d’influence. Le quatrième chapitre couvre les années 1900 à 1966, tandis que le dernier retrace « L’histoire de nos écoles », chacune des écoles primaires et secondaires faisant l’objet d’une section. GAÉTAN GERVAIS Un siècle de peinture canadienne 1870-1970. Par Jean-René Ostiguy. Québec, Presses de l’Université Laval, 1971, 206 p. (16 x 24 cm) R Le premier des tableaux qui composent ce travail examine la situation au tournant du siècle, une période artistique où domine la peinture narrative, peu affectée par les états d’âme et l’esprit. On retrouve alors, surtout, des œuvres religieuses, des ornementations d’églises avec des peintres comme François-Xavier Rousseau et Ozias Leduc. L’auteur souligne également l’influence des autres peintres de l’époque, tant européens qu’américains. Il met en valeur, dans le deuxième tableau, les deux points principaux qui définissent les œuvres de cette époque : l’inventaire du milieu naturel et humain, puis l’appel à la liberté. La période impressionniste, l’objet du troisième tableau, fait connaître deux nouveaux artistes, Maurice Cullen, que l’auteur place au premier rang des artistes canadiens, et Aurèle de Foy Suzor-Côté, le plus doué des deux, celui qui a le mieux compris l’esprit impressionniste. Le tableau suivant décrit « la peinture d’idée ». Il y est question des talents d’Ozias Leduc « poète et sage de St-Hilaire », de James Wilson Morrice, qui fait parfois penser à Renoir, de Clarence Gagnon et de Marc-Aurèle Fortin (« tout ce qu’il peint sur terre participe à la poésie du ciel »). Une part considérable de l’ouvrage est consacrée au Groupe des Sept et à l’émergence d’une peinture canadienne distincte de l’Europe. Le tableau suivant, le sixième, traite brièvement de Tom Thomson et des autres membres du Groupe des Sept, un mouvement qui influença d’autres artistes canadiens comme Emily Carr, Lionel LeMoine Fitzgerald, Edwin Holgate et David Milne. Une différence s’établit entre les artistes du Québec et ceux de l’Ontario, ceux-ci représentant « une esthétique canadienne » (c’est le septième tableau). Dans les six tableaux suivants, l’auteur accorde beaucoup de place aux artistes Alfred Pellan et Paul...

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