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715 de l’Ontario français quelque peu, mais Tassé souligne qu’il fallait« donner cette grande leçon d’autorité ». Tassé s’attaque ensuite à ceux qui l’ont accusé de traîtrise et aux Canadiens français qui ont démissionn é du gouvernement. Selon lui, « un homme politique qui cède à toutes clameurs populaires n’est pas un homme d’[É]tat ». Il s’en prend également à ceux qui préconisent la formation d’un parti national pour unir tous les Canadiens français. Cela ne ferait qu’isoler davantage la minorité canadienne-française devant la majorité anglo-saxonne. Il faut donc demeurer fidèle au parti conservateur « qui est devenu le grand parti national ». DÉOF Question romaine (La). Par Georges Simard. Ottawa, Université d’Ottawa, 1929, 28 p. (12 x 18,7 cm) R En trois parties, cette brochure, écrite par un prêtre oblat, analyse la souveraineté qu’a le pape sur les catholiques du monde entier. Dans la première partie, l’auteur évoque les « raisons théologiques » qui font du pape le chef spirituel de l’Église catholique. La deuxième partie est divisée en quatre sections : la première se penche sur l’instauration de la papauté avec Pierre et sur les sept cents premières années de l’institution ; la deuxième passe en revue les onze siècles d’existence du régime avant la reconnaissance du titre de « roi de l’État pontifical », par le droit international (1815) ; la troisième souligne les vains efforts de ceux qui ont voulu déchristianiser l’Europe ; la dernière rend hommage à « Pie XI le Consolateur et à Mussolini le Duce » pour la signature desAccords du Latran de 1929, lesquels reconnaissent « la pleine possession, le pouvoir exclusif et absolu, la souveraine juridiction du Saint-Siège sur le Vatican ». Dans la troisième partie, qui tient aussi lieu de conclusion, l’auteur s’en prend à l’impérialisme américain et croit que les Canadiens français se doivent de dresser « un front solide », au lieu de se disputer avec d’autres catholiques, « des frères, au seuil des écoles et sur les parvis des temples ». DÉOF Question scolaire (La). Par Joseph-Ulric Vincent. Ottawa, Ottawa Printing Co., [1915], 123 p. (24 x 16 cm) R/S La crise du Règlement XVII (1912-1927) fut souvent présentée comme un moment de solidarit é dans la communauté franco-ontarienne. Mais quelques voix discordantes se sont bel et bien fait entendre, comme en témoigne La Question scolaire. L’auteur, membre du bureau et du petit comité de l’ACFÉO dès la fondation de l’organisme en 1910, dénonce la stratégie adoptée par l’élite franco-ontarienne dans son combat contre le Règlement XVII. Selon lui, deux vérités viennent miner la crédibilité de l’ACFÉO dans cette affaire. D’abord, rien dans la constitution canadienne ne se porte garant des privilèges linguistiques dont jouissent les minorités canadiennes-françaises en matière d’éducation. Seules les minorités religieuses , plutôt que politiques, bénéficient d’une quelconque protection. Sur ce point, le comportement de l’Ontario est irréprochable. Ensuite, Vincent somme les dirigeants de l’ACFÉO de bien vouloir comprendre que le bilinguisme officiel, au Canada, se limite aux seuls parlements fédéral et québécois. L’Ontario n’a donc aucune responsabilit é à assumer dans ce domaine. L’auteur n’hésite pas non plus à contraster les attitudes de la minorité franco-ontarienne et de la majorité protestante. Les premières, dit-il, mèneront au« suicide » de la communauté, tandis que les deuxièmes ne sont que bienveillance. « Je ne puis m’empêcher de le dire, je trouve admirable la patience de la majorité protestante d’Ontario que l’on a bafouée, insultée, vilipendée sans ménagement aucun et qui, malgré cette avalanche d’injures , est restée calme quand elle aurait pu, d’un seul trait de plume, biffer de ses règlements tous les privilèges qui sont donnés au français... » Vincent aurait été frappé d’ostracisme par ses collègues, après avoir énoncé publiquement ses opinions sur la question, mais il n’en fut pas dissuadé pour autant. MICHEL BOCK Question scolaire de l’Ontario (La). Le Désaveu. Par Philippe Landry. Question scolaire 716 Dictionnaire des écrits Québec, Imprimerie Dussault...

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