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567 de l’Ontario français (oiseaux, chevaux, fleurs, feuilles) pour composer de petits tableaux impressionnistes remplis de couleurs, d’harmonies, de tendresse et de beauté qui contrastent avec les sentiments nostalgiques d’un cœur seul, éprouvé par la fuite du temps, l’ennui et l’absence d’espoir. La poésie devient une façon de lutter contre la mort et l’éphémère. DÉOF Mystère de Beaucage (Le). Par Camille Perron. Dessins d’André Chartrand. North-Bay, Société historique du Nipissing, 1985, [24 p.]. (21,2 x 13,8 cm) A Près de Beaucage, village indien sur le bord du lac Nipissingue, une pierre tombale, ne portant ni nom ni date, contient l’énigmatique message :« Ci-gît le dernier souvenir de vingt ans de bonheur qu’un père malheureux a changé en malédiction pour sa fille ». S’inspirant de ce mystérieux monument, Camille Perron invente une légende où il présente Nicolas S[ain]t-Jean, un vieux trappeur, revenu de Québec à la mission du SaintEsprit , sur le bord du lac Nipissingue, avec sa fille Eugénie. Elle rencontre Georges Manitowabi, un jeune Indien. Nommée institutrice, elle peut rencontrer Georges discrètement les fins de semaine, sans surveillance. Le père indigné veut mettre un terme à cette relation, mais la jeune fille part un soir de grande tempête pour rejoindre son ami. Le père éploré trouvera sur la rive un canot vide. Un missionnaire jésuite, le père Joseph Hébert, conseille de ne pas ériger un monument dans le cimetière mais plutôt sur le bord du lac. La brochure contient une photo de la pierre tombale, source d’inspiration de ce récit divisé en sept épisodes. Douze dessins d’André Chartrand agrémentent l’ouvrage. DÉOF Mystère des Mille-Îles (Le). Roman canadien inédit. Par Pierre Hartex [Pierre Daviault]. Illustrations d’Albert Fournier Montréal, Édouard Garand, [c1927], 49 p. (26 cm) R Certes, il s’agit d’un récit banal, mais dont la structure, pour l’époque, est intéressante. L’auteur choisit de faire raconter la même histoire par des narrateurs différents. Lors d’une croisière, des touristes aperçoivent une île rocheuse surplombée par un imposant château. L’un d’eux en raconte l’histoire. C’est celle de John Kearns, un riche célibataire de soixante ans qui épouse Renée Vivan. Désirant mettre son bonheur à l’abri, il achète l’île et s’y construit un château.Alors qu’ils sont en Europe pour meubler et décorer leur résidence, Renée contracte une maladie et ne revient dans l’île que pour y mourir. Fou de douleur, son mari meurt le lendemain. Un autre passager donne une deuxième version dans laquelle le mari apprend que sa femme a déjà eu une aventure amoureuse. Comme ils ne peuvent tolérer cette tache dans leur amour, d’un commun accord, ils se suicident. Vient ensuite la troisième version. Hughes Dufresne, jeune et riche aviateur, est forcé d’atterrir dans l’île dont il ne peut repartir avant d’avoir réparé son appareil. Il rencontre Renée et ils s’éprennent l’un de l’autre. Devenant narratrice de sa propre histoire, Renée raconte que son mari est mort d’une crise d’angine après avoir confié la gérance de ses biens à Dunn. Si elle décède, son neveu devient l’unique héritier. Dunn et le neveu tentent de s’emparer de sa fortune mais, comme elle déjoue leurs pièges, ils la séquestrent dans cette île et répandent la nouvelle de sa mort. Hughes libère Renée : ils vivront par la suite un bonheur parfait. MICHELINE TREMBLAY Mystérieux Monsieur de l’Aigle (Le). Roman canadien inédit. Par Madame A.-B. Lacerte [Emma-Adèle Lacerte]. Illustrations d’Albert Fournier. Montréal, Édouard Garand, « Le roman canadien » 39, [1928], 134 p. (16,5 x 24,5 cm) R Ce roman, qui tient le lecteur en haleine du début à la fin, s’intègre parfaitement dans la collection de romans populaires « Le roman canadien ». Madame Lacerte, qui a passé la majeure partie de sa vie à Ottawa, en manie habilement tous les ressorts. L’œuvre raconte la vie de Magdalena Carlin, fille d’un pendu victime d’une...

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