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Conclusion L'hypothèse que nous suggérons dans le dernier chapitre nous semble potentiellement fertile pour deux raisons :1- sielle s'avérait plausible, elle pourrait servir d'explication à l'intrigue soulevée notamment par les Benjamin, Bartheset Dubois, quant à la présumée nouveauté que la photographie aurait apportée à l'histoire des systèmes de représentation . Pas du tout une nouveauté, le principe fondateur du signe photographique, au contraire, aurait maintenu l'ancestral lien de participation à l'univers que nous avons noté à la fois dans l'histoire des mentalités et l'histoire de quelques techniques de représentation. Ence sens, plutôt que d'en parler comme souffrant d'anomie, la photographie pourrait être formellement identifiée comme contexture de type relationnel dont la constitution serait mixte, à savoir une singularité plurielle. Ayant suivi d'une certaine manière le cours de l'histoire, puisque dans une perspective moderne on cherche à la définir dans ce qu'elle aurait d'unique, la photographie s'en sera tout autant détachée, puisqu'elle a maintenu, par voie d'inscription référentielle singulière, un lien de participation avec le monde, soit précisément ce qui se serait estompé au fil des siècles à la fois généralement et particulièrement. D'autre part, 2 - ce jeu de liaison et de déliaison s'apparente à notre proposition sémiotique relative au signe photographique, à savoir que son fonctionnement constitutif implique à la fois un caractère transparent (liaison et engagement) et opaque (déliaison et désengagement) à divers degrés. Ainsi notre modèle se situerait-il à la fois dans une perspective historique relative aux arts visuels en général, mais aussi dans une perspective orientée vers les propriétés mêmes du signe photographique , dont l'autonomie implique l'hétéronomie à l'intérieur d'une singulière contexture désormais plurielle. This page intentionally left blank ...

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