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note s introduction 1. See, for example, Glissant, Le Discours antillais; and Chamoiseau, Écrire en pays dominé. 2. Prince, “Introduction to the Study of the Narratee,” 13. 3. Lejeune, Le Pacte autobiographique. 4. Wimsatt and Beardsley, “Intentional Fallacy,” 748–56. 5. Jaccomard, Lecteur et lecture dans l’autobiographie française contemporaine . 6. Lüsebrink, “Du Journal de voyage au témoignage,” 83–100. 7. Olney, “Value of Autobiography for Comparative Studies”; Watts, Packaging Post/Coloniality; and the Library of Congress Catalog all use the term autoethnography liberally. 8. M. Kane, “L’écrivain africain et son public.” This 1966 article by the Senegalese critic obviously needs to be recontextualized. Kane referred to the dilemma of first-generation Francophone (colonial) African writers as well as to the new generation postindependence Francophone African writers. Forty years later the nature of Francophone African literature has changed and, more importantly, so has the nature of autobiography itself. 9. Jauss, “Identity of the Poetic Text,” 7–28. 10. See Fanon, Peau noire, masques blancs, 33–42. 11. Huggan, Postcolonial Exotic. 12. Watts, Packaging Post/Coloniality. 13. Maryse Condé expresses her discontent with the Créolité movement in her article “Cherchernosvérités.”Inthisarticle,CondéscoldsChamoiseauandConfiantfor hypocritically using Créolité to court the literary circles in Paris for the promotion of theirworks. 14. Geesey, “Why African Autobiography?” 15. Autobiography is particularly important as a reflection of an identity crisis. Psychiatrist and sociologist Franz Fanon chose the autobiography of Mayotte Capécia, Je suis Martiniquaise (1948), and the autobiographical novel Notes to Introduction and Chapter One 172 of René Maran, Un Homme pareil aux autres (1947), as revelations of the identity trauma in the Martinican psyche in his seminal book Peau noire, masques blancs. chapter 1: hampâté bâ 1. Aggarwal, “Pour une recherche de l’autonomie auctoriale”; Chap. 5 in Amadou Hampâté Bâ et l’africanisme, 198–244. 2. Plusieurs amis lecteurs du manuscrit se sont étonnés que la mémoire d’un homme de plus de quatre-vingt ans puisse restituer tant de choses, et surtout avec une telle minutie dans le détail. C’est que la mémoire des gens de ma génération, et plus généralement des gens de tradition orale qui ne pouvaient s’appuyer sur l’écrit, est d’une fidélité et d’une précision presque prodigieuses . Dès l’enfance, nous étions entrainés à observer, à regarder, à écouter, si bien que tout événement s’inscrivait dans notre mémoire comme dans une cire vierge. Tout y était: le décor, les personnages, les paroles, jusqu’à leurs costumes dans les moindres détails. Quand je décris le costume du premier commandant de cercle que j’ai vu de près dans mon enfance, par exemple, je n’ai pas besoin de me “souvenir,” je le vois dans une sorte d’écran intérieur, et je n’ai plus qu’à décrire ce que je vois (13). [All translations in this chapter are my own.] 3. Je n’ai gardé aucun souvenir des péripéties de notre voyage de retour. Etait-ce une période de sommeil de mon esprit, un accès d’amnésie infantile? Je ne sais. En revanche, je me souviens parfaitement de notre arrivée à Dokoumbo , à sept kilomètres environ de Bandiagara (225). 4. Si l’on relit maintenant le texte d’Amadou Hampâté Bâ à la lumière de ces configurations caractéristiques des genres oraux, il apparaît que les expériences de voyage qui sont vécues et relatées au XXè siècle sont en fait représent ées selon le “modèle initiatique” de la tradition orale. . . . Ainsi, les événements entourant le premier voyage d’Amkoullel se prêtent aisément à une présentation sur le mode du conte. En effet, comme les orphelins des contes, comme Soundjata, Amadou Hampâté Bâ et son père adoptif, Tidjani, se trouvent sur le chemin de “l’exil” suite à une injustice qui fait basculer l’équilibre familial et communautaire (22–23). Christiane N’Diaye sees in Bâ’s difficulties in writing a first-person narrative in the European tradition the proof that autobiography is not just a genre “borrowed” by Africans, but rather “adapted” by them to their context, by integrating oral elements in it. 5. Son costume était d’une blancheur remarquable, mais au lieu de flotter et de laisser l’air circuler librement autour du corps comme les vêtements africains , il...

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