Abstract

ABSTRACT:

The 1969 Sir George Williams computer centre occupation has always felt like a secret, or underground, history, with whose protection Black Montreal has been entrusted. It is underground because it is often buried by mainstream Quebec history. When the FLQ (Front de libération du Québec), Quebec nationalism, and the October Crisis of 1970 are discussed, little or no reference is made to the occupation. That omission is telling, because people of my generation have grown up hearing about those events as centrepieces of "recent" Canadian history, and because, at the very least, the occupation shares the timeline. The occupation, in fact, preceded the October Crisis, and there is anecdotal evidence of a kind of cultural overlap. As a Black writer in Quebec, I am attracted to minor characters and suppressed histories, and this informs part of my interest in the occupation.

RÉSUMÉ:

L'occupation du Centre d'informatique de l'Université Sir George Williams, en 1969, a toujours été vécue comme une histoire secrète, ou souterraine, que la communauté noire de Montréal aurait eu comme mission de protéger. Elle est souterraine parce qu'elle est souvent enfouie sous l'histoire générale du Québec. Quand le FLQ (Front de libération du Québec), le nationalisme québécois et la crise d'Octobre de 1970 viennent sur le sujet, l'occupation de l'Université n'est jamais évoquée, ou très peu. C'est une omission révélatrice, parce que ces évènements-là, eux, ont toujours été présentés aux personnes de ma génération comme des clés de voute de l'histoire canadienne « récente » et que l'occupation partage avec eux, au minimum, les mêmes dates. En fait, l'occupation a précédé la crise d'Octobre, et des témoignages anecdotiques illustrent un certain recoupement culturel. En tant qu'écrivain noir vivant au Québec, je suis attiré par les personnages secondaires et les histoires réprimées, et cela nourrit, en partie, mon intérêt pour « l'affaire ».

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