Abstract

Abstract:

In addition to standard parole conditions, parolees under federal community supervision may be subject to special conditions as determined by the Parole Board of Canada; such conditions are intended to manage factors associated with criminogenic risk and need. One set of special conditions places restrictions on parolees' social relationships and associations, which can include general restrictions (e.g., non-association with individuals involved in crime) or specific restrictions (e.g., no contact with one's victim or co-accused). Drawing on case files of women under community supervision (n = 43), we explore how non-association and no contact orders shape community release experiences. We suggest that such conditions can have wide-reaching effects on women's social lives and reintegration (e.g., in the areas of social support, employment, and housing), thereby, at times, complicating women's attempts to construct post-institutional lives and identities. We consider how association conditions illustrate the broader tension between parole requirements and reintegration.

Résumé:

En plus des conditions standards de libération conditionnelle, les personnes bénéficiant d'une libération conditionnelle sous surveillance fédérale peuvent être assujetties à des conditions spéciales qui sont déterminées par la Commission des libérations conditionnelles du Canada – des conditions qui visent à mieux contrôler les facteurs associés au risque et aux besoins criminogènes. Cet ensemble de conditions spéciales impose des restrictions aux relations sociales et aux associations des personnes bénéficiant d'une libération conditionnelle, qui peuvent inclure des restrictions générales (p. ex. la non-association avec des personnes ayant été condamnées pour un crime) ou des restrictions spécifiques (p. ex. ordonnance de non-contact avec la victime ou les co-accusés). En nous inspirant des dossiers de femmes sous surveillance communautaire (n = 43), nous explorons comment la non-association et les ordonnances de non-contact façonnent les expériences de libération dans la communauté. Nous suggérons que ces conditions peuvent avoir des effets considérables sur la vie sociale et la réintégration des femmes (p. ex. au niveau du soutien social, de l'emploi et du logement), ce qui complique parfois les tentatives de ces femmes de se construire une vie et une identité postinstitutionnelle. À terme, nous examinons donc comment les conditions d'association illustrent plus largement la tension entre les exigences en matière de libération conditionnelle et la réinsertion sociale.

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