Abstract

Abstract:

The terracotta figurines and protomai from Eleon form a compelling corpus of evidence for activity on the acropolis during the Archaic and Classical periods. This chapter provides an overview of the figurines recovered in the first five years of excavation at Eleon. A chronological survey relies on stylistic analysis, as nearly all come from the ramped entryway to the site, either built into the fill of the ramp itself in secondary deposition, or in later pits disrupting these levels. The assemblage is composed of a range of handmade and moldmade female figurines in seated and standing postures; the lingering Archaic type of the early Classical period is prevalent among these. Given their quantity and the nature of the associated material, it can reasonably be assumed that the figurines are linked to votive activity on the hilltop, although specifics elude us beyond association with a female deity. Dedication of the figurines peaked in the mid-fifth century, at least 25 years after the construction of the polygonal wall. This may be indicative of shifts in votive practice over time, as well as developments in local terracotta production before the emergence of a "Boeotian" coroplastic style.

Résumé:

Les figurines de terre cuite et protomés trouvés à Héléon constituent une excellente source d'information sur l'activité de son acropole aux époques archaïque et classique. Ce chapitre fournit un aperçu des figurines récupérées au cours des cinq premières années de fouilles à Héléon. L'étude chronologique repose sur une analyse largement stylistique, puisque le terrain a été remanié à plusieurs reprises durant l'Antiquité. Presque toutes les figurines ont en effet été retrouvées à proximité de la rampe d'entrée, soit dans le remblai de la rampe même ou dans des fosses adjacentes creusées aux époques ultérieures. L'ensemble est composé d'un éventail de figurines féminines faites à la main ou moulées et représentées en position debout ou assise. Le type « archaïque persistant » des débuts de l'époque classique y est par ailleurs prédominant. Si l'on se fie à l'abondance de ces figurines et au mobilier qui les accompagne, on peut penser qu'elles étaient liées à la pratique d'un culte sur l'acropole, bien que les détails de ce dernier nous échappent complètement (hormis son association à une divinité féminine). Les dédicaces de figurines connurent en outre un bref essor au milieu du Ve siècle, c'est-à-dire au moins 25 ans après la construction du mur polygonal. Cela peut s'avérer révélateur de l'évolution des pratiques votives à travers le temps, de même que de la production de terre cuite locale précédant l'émergence d'une coroplastie de style béotien.

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