Abstract

Abstract:

The emergence of social media and digital technologies has resulted in new protectionist laws, policies, and mandates aimed at regulating the sexual behaviour of women and girls in online spaces. These neoliberal responsiblization strategies are aimed at shaping good, young digital citizens and have become further amplified through increased concerns about domestic human trafficking and victim vulnerability. This protectionism, however, is not always reflected in courtroom proceedings, revealing a tension between the protection and responsiblization of victims of trafficking in Canada. Using R v Oliver-Machado (2013) as a case study, we examine the ways in which the defence counsel's reliance on commonplace defence tactics used in sexual assault cases responsibilize the young complainants in an attempt to discredit their victimhood and reconstruct them as online sexual risk takers.

Abstract:

L'émergence des médias sociaux et des technologies numériques a donné lieu à de nouvelles lois, politiques et mandats protectionnistes visant à régir le comportement sexuel des femmes et des filles dans le cyberespace. Le but de ces stratégies de responsabilisation néolibérales est de façonner de jeunes et bonnes citoyennes numériques, et il s'est particulièrement fait sentir dans le domaine de la traite des personnes à l'intérieur du pays et de la vulnérabilité des victimes. Cependant, ce protectionnisme ne s'exprime pas toujours dans les audiences, révélant une tension entre la protection et la responsabilisation des victimes de la traite des personnes au Canada. À partir de la décision R c Oliver-Machado (2013) comme étude de cas, nous examinons comment les tactiques communes auxquelles recourent les avocates dans la défense des cas d'agression sexuelle responsabilisent les jeunes plaignantes pour les discréditer comme victime et les présentent comme des preneuses de risques en ligne.

pdf

Share