Abstract

Abstract:

Notre article se propose d'analyser les approches du végétal pratiquées dans deux récits singuliers, Herbes et golems de Manuela Draeger, l'un des noms de plume d'Antoine Volodine (2012), et Ruines-de-Rome de Pierre Senges (2002). Il s'agit de mettre en évidence la subversion de la botanique et de sa taxonomie dans une double perspective, poétique et politique. Les deux récits jouent, en effet, sur le nom des plantes, réelles ou non, pour développer un imaginaire apocalyptique (Senges) ou une éthique de résistance (Volodine), dont le végétal devient protagoniste. Ce sont les modalités et les enjeux de ce décentrement qui seront explorés ici.

pdf

Share