Abstract

Abstract:

Célèbre pour son ton caricatural et satirique, le bédéiste suisse Zep adopte, dans The End (2018), une esthétique réaliste post-apocalyptique mêlant « science » et « fiction » pour mettre à jour la communication entre les arbres. Cet article explore la façon dont il défend à la fois l’« intelligence » des arbres et « l’intelligence subversive » de la bande dessinée. Tout en affirmant sa propre esthétique et poétique, sa collaboration avec le biologiste Francis Hallé permet de questionner les atouts du genre pour vulgariser certaines découvertes susceptibles d’altérer notre rapport au monde végétal, prônant une éthique plus respectueuse.

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