Abstract

Abstract:

Mêlant écriture de soi et écriture de l’autre, le cycle romanesque de L’amour au naturel se lit à la manière d’un recueil de récits de vie non-anthropocentriques à travers lesquels Jean-Pierre Otte tente de restituer la vision du monde de nombreux organismes, afin d’attirer l’attention de ses lecteurs sur l’unité primordiale qui sous-tend les formes extraordinairement variées du règne du vivant. Son projet témoigne toutefois de la nécessité de développer des stratégies littéraires adaptées au mode d’existence des plantes, à défaut de quoi la subjectivité végétale semble condamnée à être décrite sur le mode du mystère.

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