In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

some consideration of Hélène Monette; François Paré’s essay on morning as a chronotope, by which the poet expresses a relationship of absence and presence with the world (with reflections on Jacques Brault, François Charron, and Robert Dickson); and Paul Chamberland’s meditations on poetry and audition, which include pertinent perspectives on originality, the parameters of poetry, and poetic language as the essence of language itself. Other pieces are focused on specific poets: Michel Beaulieu, Pierre Nepveu, Robert Melançon, Nicole Brossard, Antonio d’Alphonso, Élise Turcotte, Nathalie Caron, Hélène Dorion, Paul Chamberland, Pierre Ouellet, Monique Deland, Fernand Durepos, Joël Des Rosiers, Rachel Leclerc, Jacques Brault, Hugues Corriveau, Roger Des Roches, Jean-Marc Desgent, and Patrice Desbiens. Also included for discussion are the well-known Anglophone Quebec poet, David Solway, and the lesser-known Francophone poet from Mayotte, Yazidou Maandhui. The space restrictions of a review do not allow a discussion of each of the essays, but it may be noted that they are of a uniformly high quality and demonstrate ably that all of the poets considered have a keen interest in exploring the multiple dimensions of selfhood within the changing contexts of culture and history. In Quebec, the lyrical expression of the private self, which dates from Nelligan in the late nineteenth century, had by the 1960s been assimilated into the plural subject at a historical moment when the voice of the collective self became dominant. This volume represents a solid contribution to our understanding of why and especially how the self has recaptured its role at the center of poetic expression without returning to the confidential lyricism of yesteryear. University of Illinois, Urbana-Champaign Émile J. Talbot BRULOTTE, GAËTAN. La nouvelle québécoise. Montréal: Hurtubise, 2010. ISBN 978-289647 -322-9. Pp. 340. $29,95 Can. En se penchant sur l’histoire de la nouvelle au Québec, Gaëtan Brulotte s’attaque à un sujet cher à son cœur puisqu’il a écrit plusieurs recueils de nouvelles, Le surveillant, Ce qui nous tient, Épreuves et La vie de biais. Connu pour ses romans, ses études critiques sur la littérature française, la littérature érotique, la peinture et la création artistique, l’auteur réfléchit sur son héritage littéraire dans La nouvelle québécoise. Par sa triple position de nouvelliste, de critique et de pédagogue, Brulotte y projette ses trois visions: le point de vue du dedans, l’optique du dehors et le but éducatif. Cet essai couvre une période allant du dix-neuvième siècle jusqu’à nos jours et offre un survol complet et détaillé de la nouvelle. Brulotte saisit avec justesse ce paysage littéraire québécois et en illustre le dynamisme dans ses qualités intrinsèques. Il met en scène le vaste panorama de l’essence de ce genre littéraire, quelque peu négligé précédemment. Il prouve que la nouvelle s’épanouit grâce à sa brièveté, sa faculté d’adaptation, sa thématique du quotidien, sa vision insolite, sa facilité d’exprimer l’immédiat et son art de rupture. Il souligne que la nouvelle contient en elle une part de marginalité et de contestation qui lui permet de se libérer d’autres conventions romanesques plus rigides. Il démontre comment la nouvelle, cette “fille rebelle du monde litt éraire” (301), a grandi en taille et en beauté et gagne en versatilité sans perdre de son emprise. 942 FRENCH REVIEW 85.5 La première partie se divise en six chapitres. L’auteur examine l’origine de la nouvelle qui découle historiquement du conte. Elle vient des cultures orientales et gréco-latines et connaît son essor au dix-neuvième siècle au Québec comme ailleurs. Brulotte décrit ensuite la période de mutation du conte québécois en nouvelle, montrant comment le récit bref sort de son rôle d’archivage de tradition orale pour se hausser à l’innovation narrative. Les chapitres deux à six se penchent sur les trente premières années du vingtième siècle...

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