In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

Greek cities, with the possible exception of Glanum (near today’s Saint-Rémy de Provence). For some time, small nuclear family units seemed the rule, with wattle and daub constructions replaced by mud bricks and stone. These people later built houses into blocks opening into streets, producing a congested urban atmosphere . Some larger homes, often with inner courtyards, possibly indicate the emergence of social distinctions, or the need for storage space. In contrast to Greek cities, large public areas and ritual spaces did not appear before the second century BCE. Even then, they did not reflect Greek values, but were rather indigenous constructions. While this book contains forty pages of scholarly references, abundantly noted in the text, it remains quite accessible to the general reader. The ample number of photographs and sketches facilitates understanding of the technical aspects. Dietler questions many previously held theories, and provides evidence pointing elsewhere. Above all, he has given a face and a voice to the colonized peoples of Mediterranean France, hitherto known only through the eyes of the colonizers. Chestnut Hill College (PA) Mary Helen Kashuba MATHY, JEAN-PHILIPPE. Melancholy Politics: Loss, Mourning, and Memory in Late Modern France. University Park: Pennsylvania State UP, 2011. ISBN 978-0-271-03783-7. Pp. 237. $64.95. Mathy constate que les anciennes synthèses, gloires et certitudes de la France contemporaine (Gaullisme, État-Providence, canons moraux-esthétiques, laïcité, école républicaine, universalisme des Lumières, exceptionnalisme, République elle-même) s’en vont aux vents mauvais du post-colonialisme, du néo-libéralisme et des mondialisations, remplacées par la sinistrose, le déclinisme et le multiculturalisme . Il insère ce malaise hexagonal dans des récurrences historiques plus larges puisque pour maintes nations “[t]he birth of a new social and cultural order leads to estrangement from history, [...] a feeling of emptiness, a mood of bereavement and mourning.” Cette nostalgie d’un meilleur hier devient alors “the source of all restorations, of the reactive affect and tone of all romanticisms” (1). Il distingue habilement entre la nostalgie, qui refuse le travail de deuil et se fixe sur un temps perdu, et la mélancolie, plainte du deuil qui s’éternise et, imitant Derrida, propose une “hauntology” (38) intellectuelle de la France post-mai 68. Pour commencer, Mathy compare les commémorations de mai 1968 dix, vingt et trente ans après, en soulignant les ambiguïtés de mai (événements, révolution , psychodrame?), les tiraillements des gauches entre autoritarisme et pluralisme , normalisation et exploitation de cette révolte, et les métamorphoses d’une génération. Puis il évoque la “narcissistic demobilization” de notre société de consommation et du spectacle qui succède aux utopies soixante-huitardes, mais rappelle justement que: “democracy is a society based on pluralism and consequently on contradictions” (69). Cette somme érudite discute abondamment les maîtres-penseurs de la condition moderne et postmoderne, et les mânes de Freud, Marx et Nietzsche survolent ces paysages philosophiques parfois éthérés. Curieusement, Sartre n’est pas central, Aron (de droite il est vrai) reçoit trois mentions expéditives et Camus est absent. Mathy compare le statut de Bourdieu, l’intellectuel public des années Reviews 969 1990, et de Zola, mais pour les enjeux, les grèves de 1995 ne sont pas l’Affaire Dreyfus en 1894–98. La crise des élections présidentielles de 2002 lui permet d’évoquer les spectres nationaux-républicains, les néo-Jacobins (Chevènement, Debray, Pasqua, Seguin), et autres “old-school modernists, unreconstructed sectarians of Enlightenment universalism” (135). Pour finir, les chapitres 6 (guerres de mémoire , lois mémorielles, révisionnisme historique nationaliste, politique de l’histoire mémorielle) et 7 (laïcité, voile musulman, burqa, parité, discrimination positive) nous décrivent une nation au cœur des luttes identitaires, multiculturelles et communautaristes. Les quatre premiers chapitres, parfois fort abstraits, abordent la crise fran- çaise en termes philosophiques: la France est l’État-nation moderne par excellence avec la politique, la Culture et l’universalisme comme centres et projets, mais la civilisation postmoderne mondiale privilégie l’économie, les cultures et les relativismes (52...

pdf

Share