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‘fricassée,’ Joubert’s Traité du ris, the tension between the grotesque and the natural in the painting of laughter, laughter of humans and animals, the ambiguity of laughter across cultures, and the nature of laughter in general (Democritus vs. Heraclites; social and well-meaning vs. critical; concrete vs. abstract). Section three touches on a main characteristic of early modern laughter, the use of ‘facetious erudition.’ Yet again the inherent ambiguity of humor proves to be instrumental: in the drawings, paintings, and writings from Da Vinci to Zoroaster, in musical polyphony, in Jean Bouchet’s spiritual and benign humor, in the tension between the sacred and profane description of the Muses, or in the use of alchemy in particular or in the broader scientific data at the basis of Béroalde de Verville’s fiction. Section four finally focuses on the vital importance of the Court for the use and development of Renaissance laughter. In general, this influence seems to wield increasingly coded examples (riddles, allegories, erudition, or anonymous texts) of more dangerous humor (often of scatological, sexual, or political nature) that marks the transition from frank, innocuous laughter to its satirical incarnations. This shift announces the rise of the more aggressive Juvenalian variant of satire, especially in the final third of the sixteenth century, at the expense of the Horatian ‘gentleness,’ that Rabelais, for instance, favored. Notable examples of the coexistence of the two types of laughter are the more gentle ‘comical war’ between the ladies of Paris, Lyon, Rouen, and Milan, on the one hand, and the daring Demandes joyeuses en forme de quolibets, on the other hand. Fontaine’s massive 63-page conclusion attempts to summarize the volume’s many insights and observations and thus approaches the elusive ‘theory of Renaissance laughter’ by categorizing the different types of humor, its impact on society and culture, and the vital interplay between res and verba. This wonderful collection of articles is indispensable reading for anyone interested in early modern humor. Brooklyn College and The Graduate Center, CUNY Bernd Renner GUÉGAN, STÉPHANE. Théophile Gautier. Paris: Gallimard, 2011. ISBN 978-2-07-0767236 . Pp. 700. 35 a. Publiée à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Gautier (1811–1872), cette biographie impressionne par le niveau de détail historique, à tel point que le lecteur a souvent l’impression de suivre Gautier de façon quasi quotidienne. Le récit de sa vie ne pouvait cependant qu’être minutieux: dresser sa biographie, c’est non seulement se plonger dans son œuvre protéiforme, c’est également suivre pendant une quarantaine d’années toute l’actualité théâtrale, musicale et artistique de la capitale. Romancier, poète, dramaturge, auteur de livrets de ballet (Giselle, 1841), mais aussi et peut-être surtout journaliste et critique, Gautier semble avoir écrit sur presque tout ce qui s’est produit à Paris en art et en littérature, sans compter ses nombreux voyages et les livres qu’il en tirait. Pour ce fils de famille modeste, vivre de sa plume impliquait une production incessante de critiques à faire paraître dans les journaux et revues auxquels il collaborait. Guégan le dépeint comme un véritable stakhanoviste de l’écriture, toujours harcelé par les exigences de ses éditeurs, voire par les menaces des huissiers, ce qui le rapproche d’ailleurs davantage de son ami Balzac. Cette activité incessante fit toutefois de Gautier une des plumes les plus influentes de son époque, ce qui Reviews 569 ne fut sans doute pas étranger à la décision de Baudelaire de lui dédier les Fleurs du mal en 1857: “Le geste volontairement tapageur de Baudelaire confortait, par ailleurs, la place centrale que Gautier avait prise dans le monde des arts” (13). De nos jours, l’auteur d’Émaux et camées (1852) est à la fois célèbre et inconnu, trop souvent réduit dans les manuels scolaires à une image certes emblématique, celle du gilet rouge qu’il portait en 1830 à la ‘bataille’ d’Hernani, et qui lui valut d’être indissolublement associé à la légende hugolienne. Cet indéfectible représentant du romantisme devint par ailleurs le principal précurseur des parnassiens, à travers sa...

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