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Reviews 199 à ‘s’asseoir’). Nous sommes ici en présence du second cas” (47). Szlamowicz présente fréquemment des variantes à sa propre traduction et en discute les avantages et les inconvénients. Dans tous les cas, l’auteur fait preuve d’une grande maîtrise dans le maniement (sans excès) de la terminologie spécialisée, dans la précision de ses explications, et au sujet de l’équilibre à maintenir entre la fidélité au texte de départ et le nécessaire processus de transformation qu’entraîne l’adaptation aux codes de la langue d’arrivée. On ne peut que recommander cet ouvrage bien conçu, d’une écriture limpide, qui permettra aux étudiants d’améliorer leur niveau à l’écrit à travers une réflexion sur l’activité de la traduction. Western Washington University Edward Ousselin Vande Berg, Michael, R. Michael Paige, and Kris Hemming Lou, eds. Student Learning Abroad: What Our Students Are Learning, What They’re Not, and What We Can Do About It. Sterling, VA: Stylus, 2012. ISBN 978-1-57922-714-2. Pp. 440. $45 Can. Voici un gros et grand livre: gros parce qu’il fait 440 pages, riches et denses, grand parce qu’il est intéressant, important, essentiel. Contenant dix-sept chapitres écrits par des spécialistes et praticiens de l’interculturel, il constitue une synthèse des plus remarquables sur le sujet dont voici la substance: étudier à l’étranger est depuis longtemps déjà devenu un élément-clé pour apprendre une langue et une culture étrangères. Chaque année des dizaines de milliers de non-francophones vont dans un pays francophone pour cela. Pourtant, comme de nombreuses études depuis au moins vingt ans le montrent, les avantages des études à l’étranger ne sont plus aussi évidents qu’on ne le croyait.Au moment où toutes les institutions éducatives publiques et privées connaissent des problèmes budgétaires,il s’agit de réévaluer les hypothèses sur lesquelles on se basait pour améliorer les résultats. L’erreur de départ est de croire que la simple immersion,le contact de l’étudiant avec un contexte étranger,accroît automatiquement et fortement les capacités linguistiques et [inter]culturelles de l’apprenant.À cela s’ajoute une autre interprétation erronée provenant du fait que de nombreux étudiants disent qu’ils ont été“transformés”par cette expérience. D’une part, ils pourraient dire ce qu’ils croient que nous voulons entendre; d’autre part, ce sentiment de transformation provient du fait que les étudiants sont assaillis par des stimuli non-familiers, voire exotiques, et donc plus fortement impressionnants que ceux reçus dans leur milieu originel habituel. Les tenants des méthodes qualitatives qui montrent des progrès sont alors critiqués par ceux des méthodes quantitatives pour leur manque de rigueur. Inversement,la méthode quantitative montre peu de progrès mais est accusée de manquer de raffinement dans l’analyse perçue comme trop générale. La solution est alors la méthode quantitative guidée (29). En fait les résultats de cette méthode ciblée, comme de nombreuses autres études, montrent qu’il s’agit d’appliquer dans ces programmes à l’étranger ce que l’on a commencé à appliquer dans d’autres cours/disciplines, même si les auteurs de ces chapitres mettent en évidence que de nombreux enseignants de ces programmes résistent encore à la nouvelle pensée constructiviste en se basant sur des systèmes positivistes ou relativistes. Un premier élément essentiel de ces méthodes est que l’étudiant est le centre de l’enseignement; un deuxième est qu’il faut rendre l’étudiant interactif avec le sujet étudié, les autres étudiants et la communauté locale. En plus des sessions de pré-départ et de post-retour, il s’agit d’appliquer une pédagogie interventionniste ciblée. Ainsi les statistiques montrent clairement que la longueur d’un séjour n’est pas le critère essentiel de réussite: un séjour bref (3 semaines) bien organisé est plus efficace qu’un séjour long non...

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