Abstract

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Cet article examine comment Balzac, Flaubert et Zola ont chacun trouvé dans le répertoire urbain des Cris de Paris un moyen inattendu de positionner leur écriture dans un rapport différentiel avec l’usage que leur époque en faisait. Chez Balzac, les Cris nous font toucher au point d’intersection entre l’activité du romancier et celle du journaliste. Flaubert réduit les Cris au silence tout en faisant de la figure du chanteur des rues un catalyseur d’émotion pour ses protagonistes. Zola se sert du trope pour soustraire momentanément ses personnages aux impératifs de la chair et de la sexualité.

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