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architect by profession. This, Laroque’s first novel, is an ambitious attempt to write history and philosophy in the form of fiction. If it is not entirely successful as a novel, it is provocative and engaging. College of San Mateo (CA) Susan Petit Leclair, Bertrand. Le vertige danois de Paul Gauguin. Arles: Actes Sud, 2014. ISBN 978-2-330-02775-9. Pp. 182. 19 a. En novembre 1885, à l’âge de 36 ans, Gauguin quitte la France pour rejoindre sa femme et ses cinq enfants à Copenhague, où il restera jusqu’en juin 1886. Que s’est-il passé pendant ce court séjour nordique, peu traité par les biographes de l’artiste? C’est ce que Leclair explore dans ce roman tout à la fois biographie, étude psychologique et essai sur l’art. Leclair présente cette époque comme un tournant dans la vie d’un homme tiraillé entre son devoir familial et son désir—voire son besoin—de peindre. Ce n’est que depuis peu que Gauguin a abandonné son travail de courtier en bourse, suite au krach de 1882, pour se consacrer à la peinture à part entière. Le“vertige”dont il souffre est une crise de conscience, une mise en question de son identité et de son avenir. Doit-il poursuivre la peinture, au risque de faire tomber sa famille dans la ruine, ou doit-il agir en père de famille responsable, abandonner cette passion à laquelle personne, sauf lui, ne semble croire? Car pour lui, il n’y aura pas de demi-mesure. Au Danemark, la reconnaissance et la réussite lui échappent:“tout concourt à l’empêcher de peindre”(47) et tout lui est hostile: sa belle-famille, qui le méprise en tant que mari et père incapable de subvenir aux besoins de sa famille nombreuse; les“vieux croutons de la peinture académique danoise” (164) qui déterminent les goûts du public en matière d’art; ses amis artistes impressionnistes restés à Paris, qui l’appréciaient en tant que collectionneur et qui ont même encouragé ses premières tentatives en tant qu’artiste,mais qui semblent l’avoir oublié; même le temps,cet hiver glacial et incessant, et cette lumière glauque si peu favorables à son esthétique, semble lui faire obstacle. Le récit du séjour danois de 1885–1886 sert aussi de point d’ancrage à des“détours”(158) vers le passé de l’artiste ou vers l’avenir de celui qui deviendra ce qu’il envisageait d’être: l’un des peintres impressionnistes français les plus influents du dix-neuvième siècle. Dans ce roman, les faits et la fiction s’entremêlent, comme dans l’œuvre de Gauguin même, où il y a “contagion du rêve et de la réalité” (14). L’auteur invente, mais en s’appuyant sur de nombreux écrits de l’artiste—dont des extraits parsèment le roman—et sur l’analyse de ses tableaux. Ce qui motive le départ de Gauguin quand il rentre à Paris avec son fils Clovis reste cependant un mystère, car ses lettres, qui en fourniraient des détails, ont disparu. Pourtant, Leclair suggère que c’est la famille de sa femme Mette qui l’a précipité, et qui a ainsi poussé Gauguin vers la peinture au détriment de sa famille. Cette petite biographie romancée inspire une visite au musée 260 FRENCH REVIEW 88.3 Reviews 261 d’Orsay, où on pourra redécouvrir sous un éclairage nouveau des tableaux de cet artiste pour qui la couleur était si importante. Eastern Illinois University Kathryn M. Bulver Louis, Édouard. En finir avec Eddy Bellegueule. Paris: Seuil, 2014. ISBN 978-2-02111770 -7. Pp. 224. 17 a. This twenty-one-year-old author’s autobiographical novel is divided into two sections and followed by an epilogue. With heartfelt tenderness and wisdom, Louis invites us to understand his world of childhood and adolescent pain as well as his unhappiness for being someone who is different from the norm. The reader knows to expect an extremely introspective narrative that focuses on exclusion, as Louis chose to quote...

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