Abstract

Abstract:

Longtemps marginalisé dans l'imaginaire de la jeune nation algérienne, le désert a fait tardivement, à partir des années 1980, son apparition dans la littérature algérienne d'expression française. Les oeuvres de Mouloud Mammeri et de Malika Mokeddem nous permettent de comprendre les raisons d'un tel retour du refoulé désertique dans la littérature et dans l'imaginaire de l'Algérie postcoloniale. Profondément désenchantés par les échecs de la décolonisation, ces auteurs utilisent les thématiques du nomadisme et du franchissement des frontières pour dénoncer les excès de la politique nationale d'homogénéisation ethnique, culturelle et religieuse entreprise par le gouvernement algérien à partir de 1962.

pdf

Share