Abstract

Abstract:

La foi en nos pauvres mots suffit-elle à nous délivrer du poids suffocant des faits qui semblent depuis si longtemps déjà nous annoncer le début de la fin? De Deguy et Macé jusqu’à Teyssiéras et Wouters, la poésie continue d’opérer par neuves et menues révélations, puisant dans la radicalité qui lui est propre des ressources insoupçonnées. De l’extime de Emaz à l’instase de Loizeau, de la science des perturbations de Giraudon ou de Ouellet aux rebonds souples de Réda ou de Cliff, elle nous montre, dans nos airs de rien, nos silences habités, qu’il y a toujours encore quelque chose là, fût-ce contre toute évidence.

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