Abstract

Abstract:

Textbooks frame students’ understanding of the discipline and signal which topics are important. Research suggests political science textbooks lack diverse perspectives, but much of this literature has focused on American texts. Do these findings travel? My analysis of Canadian politics textbooks shows although there is considerable diversity content, immigrants and minorities rarely appear as key political actors and almost never in the context of Parliament, the judiciary, or bureaucracy; rather, most of their coverage is siloed in the textbooks’ diversity-specific chapters. Issues related to inequality are largely glossed over, and exclusion is presented as a historical artefact. The findings suggest students’ first introduction to Canadian politics is generic and quite narrow, with insufficient attention to immigrants’ and minorities’ political contributions and experiences. These portrayals may limit students’ understanding of diversity and produce scholars who are ill-equipped to address questions of marginalization and injustice in broader society.

Résumé:

Les manuels de science politique structurent la compréhension de la discipline chez les étudiants et les aiguillent sur les sujets les plus importants. Selon certaines études, les points de vue adoptés dans ces manuels ne seraient pas suffisamment diversifiés, mais ces critiques portent en grande partie sur les manuels américains. Ces observations sont-elles transposables ? L’analyse des manuels canadiens de science politique à laquelle se livre l’auteure révèle que, même si leur contenu est très riche sur le plan de la diversité, les immigrants et les minorités semblent rarement y apparaître comme des acteurs politiques clés, et presque jamais dans le contexte de l’exercice des pouvoirs parlementaires, judiciaires ou administratifs; ils sont plutôt essentiellement relégués aux chapitres des manuels précisément consacrés à la diversité. Les enjeux liés à l’inégalité sont en grande partie passés sous silence, et l’exclusion est présentée comme un artéfact historique. Les observations de l’auteure semblent indiquer que l’initiation des étudiants à la politique canadienne est générique et relativement étroite, trop peu d’attention étant accordée aux apports et aux expériences politiques des immigrants et des minorités. Ces représentations risquent de limiter chez les étudiants la compréhension de la diversité et de produire des chercheurs mal outillés pour traiter des questions de marginalisation et d’injustice dans l’ensemble de la société.

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