Abstract

Abstract:

Journalists routinely live-tweet high-profile criminal trials, a practice that raises questions about access to justice and the principle of open court. Does social media open up the justice system? There is a normative debate in the literature about the use of Twitter and social media in the courtroom. This paper takes on this debate by exploring the relationship between digital technologies and criminal justice. Through a systematic examination of journalists' tweets during two key trials (Ghomeshi and Saretzky), we ask to what extent can the live-tweeting of court proceedings achieve greater access to justice in Canada? We argue that while the live-tweeting does provide more access to court, potentially furthering the principle of open court, the nature of this access provides little in the way of increased engagement with the public and its understanding of the legal system. This paper makes contributions to both the legal studies and digital politics literatures.

Résumé:

Lors de procès criminels très médiatisés, les journalistes font régulièrement de la diffusion en direct par le biais de publications sur Twitter, une pratique qui soulève des questions quant à l'accès à la justice et à l'égard du principe de la publicité des débats des tribunaux. Les médias sociaux ouvrent-ils les portes du système de justice? Il existe un débat normatif dans la littérature sur l'utilisation de Twitter et des médias sociaux dans la salle d'audience. Cet article aborde ce débat en explorant la relation entre les technologies numériques et la justice pénale. En examinant systématiquement les tweets des journalistes au cours de deux procès d'envergure (Ghomeshi et Saretzky), nous nous demandons dans quelle mesure la retransmission en direct des procédures judiciaires, par le biais de la plateforme Twitter, arrive à permettre un meilleur accès à la justice au Canada. Nous soutenons que si la diffusion en direct via Twitter offre un meilleur accès aux tribunaux, ce qui pourrait éventuellement favoriser le principe de la publicité des débats, la nature de cet accès ne permet pas d'accroître la participation du public et sa compréhension du système juridique. Cet article offre une contribution à l'étude du droit et à l'étude de la politique numérique.

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