Abstract

Abstract:

Often physically flawless to the point of perfection, cinematic stars are frequently metaphorized as gods, or mirrors, of our own collective desires. But why would the iconography of stardom be mobilized to narrate a socio-political phenomenon defined by absolute violence — for example, the war that raged between the French army and Algerian nationalists from 1954 to 1962? Through detailed analysis of Alain Cavalier’s 1964 polar, L’Insoumis, and Mark Robson’s combat film, Les Centurions (1966), this article will trace connections between the history of decolonization and political engagement, and theories of identification, gender, stardom, and spectacle, before examining how the contradictory values embodied by stars in these films mirrored the ideology of a society in a state of contradiction: split between a desire to know the truth about the war and a desire for ignorance.

Résumé:

Au physique irréprochable, presque parfait, les stars du cinéma sont fréquemment décrites comme des dieux, ou des miroirs de nos désirs collectifs. Mais pourquoi les réalisateurs utilisent-ils ces vedettes pour narrer un phénomène socio-politique défini par sa violence inouı¨e — par exemple, la guerre qui a explosé entre l’armée française et les nationalistes algériens de 1954 à 1962? En analysant deux films importants de cette période — L’Insoumis (1964), d’Alain Cavalier, et Les Centurions (1966), de Mark Robson — cet article va répondre précisément à cette question. L’identification, le genre, le vedettariat, et le spectacle: tels sont les concepts qui sont discutés ici, ainsi que l’histoire de la décolonisation et de l’engagement politique. L’article se conclut enfin avec une réflexion sur la façon dont les valeurs contradictoires incarnées par les stars dans ces films reflètent l’idéologie d’une société dans un état de conflit: divisée entre le désir de connaître la vérité sur la guerre, et celui de l’ignorer.

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