Abstract

Abstract:

In Lone Star, John Sayles connects free agency with the power to imagine a future life for oneself in a story, drawing on the metaphor of composing a life as if it were a story. Sam and Pilar, as lovers who discover they are half-siblings, embrace that power when they resolve to "start from scratch" and thereby reject the counter-narrative that holds that their future lives are already authored by history and culture. Critics hold that the film settles on this dichotomy: either we are sovereign self-authors or our destinies are already scripted. However, the film discovers a middle way that reconciles history and freedom, which resonates with Bakhtin's analysis of the relationship between free agency and social change as it is understood in the Bildungsroman.

Résumé:

Dans Lone Star, John Sayles connecte le libre arbitre avec le pouvoir d'imaginer une vie future pour soi dans une histoire, utilisant la métaphore de créer une vie comme on créerait une histoire. Sam et Pilar, des amants qui découvrent qu'ils sont demi-frère et demi-sœur, embrassent ce pouvoir lorsqu'ils décident de « recommencer à zéro » et de rejeter le contre-récit qui veut que leurs vies futures soient déjà écrites par l'histoire et la culture. Les critiques pensent que le film s'en tient à cette dichotomie: soit nous sommes des auteurs souverains ou nos destins sont déjà écrits. Par contre, le film découvre un juste milieu qui réconcilie histoire et liberté, lequel rejoint l'analyse de Bakhtin de la relation entre le libre arbitre et le changement social telle qu'elle est comprise dans le roman d'apprentissage.

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