Abstract

Abstract:

During the 2016 Olympic games in Rio, the dialogue between the ancient and modern Olympics was enriched by the comparison between Leonidas of Rhodes (crowned 12 times at Olympia from 164 to 152 bc in the stadion, diaulos, and hoplitodromos) and the internationally acclaimed U.S. swimmer Michael Phelps (winner of 13 individual Olympic gold medals from 2004 to 2016). Decided by medal count, the two most decorated Olympic victors of all time seemed to abridge a cultural distance of 2168 years. After reviewing all extant sources about Leonidas of Rhodes, this paper examines three other exempla of Olympic victors, Diagoras of Rhodes (boxing, crowned 464 bc), Ladas of Argos (dolichos [5 km], crowned 460 bc), and Spiridon Louis (Marathon race, 1896 Athens Olympics), with special emphasis on the reception of their victories. In the cases of Diagoras and Ladas, my analysis identifies the analogies between a death sealed by Olympic glory and the paradigms of Tellos and Kleobis and Biton in Herodotos 1.31. The significance of Spiridon Louis’ victory for the nascent modern Greek state is discussed within the framework of the first Marathon race. By revisiting societal attitudes towards distinguished athletic winners then and now, this paper also engages in a discourse on the relationship between the ancient and modern Olympics.

Résumé:

Durant les Jeux olympiques de 2016 à Rio, le dialogue entre le passé et le présent s’est enrichi de la comparaison entre Léonidas de Rhodes (couronné douze fois à Olympie de 164 à 152 avant J.C. au stadion, diaulos et hoplitodromos) et le nageur américain internationalement acclamé Michael Phelps (gagnant de treize médailles d’or individuelles de 2004 à 2016). Sur la base du décompte de médailles, les deux vainqueurs olympiques les plus décorés de tous les temps semblaient combler un fossé culturel de 2168 ans. Après avoir passé en revue toutes les sources anciennes sur Léonidas de Rhodes, cet article examine les exemples de trois autres vainqueurs olympiques, Diagoras de Rhodes (couronné à la boxe en 464 avant J.C.), Ladas d’Argos (couronné au dolichos [5 km] en 460 avant J.C.) et Spiridon Louis (champion au marathon des Jeux olympiques d’Athènes en 1896), en portant une attention spéciale à l’accueil réservé à leurs victoires. Dans les cas de Diagoras et de Ladas, mon analyse identifie les analogies entre une mort scellée par la gloire olympique et les paradigmes de Tellos ou de Cléobis et Biton dans Hérodote (I, 13). L’importance de la victoire de Spiridon Louis pour l’État grec moderne naissant est discutée dans le cadre de la première course de marathon. En réexaminant les attitudes de la société à l’égard des grands vainqueurs sportifs d’hier et d’aujourd’hui, cet article s’inscrit aussi dans un discours sur la relation entre les Jeux olympiques anciens et modernes.

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