Abstract

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Cet article analyse le style littéraire de deux écrivaines innues, Rita Mestokosho et Naomi Fontaine, qui ont respectivement publié leur premier ouvrage, Comment je perçois la vie, grand-mère et Kuessipan, en 2010 et en 2011. Les deux écrivaines utilisent une stratégie commune, à partir de deux genres littéraires différents que sont la poésie et le roman, pour montrer la nécessité de décoloniser l'imaginaire des peuples des Premières Nations. L'usage de ce paradigme décolonial est visible dans un style concis proche de l'aphorisme. Il s'agit pour les auteures de résister à l'effacement culturel de ces communautés, effacement en cours malgré des politiques de reconnaissance bienveillantes de la part des autorités de la province de Québec.

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