Abstract

Abstract:

This comparative article examines the controversies surrounding the Energy East pipeline in New Brunswick and the Dakota Access Pipeline in North Dakota. It analyzes four key texts, one from an Indigenous leader and one from an elected or business leader in each place. It employs a heuristic tool that describes speakers' frames as "scenes of thought" to discover the assumptions underpinning each group's worldview about (1) the actors involved in the controversies and (2) their spatial and temporal relationships to each other. Two pictures emerge. The first is of two groups—Native and non-Native leaders—with incommensurable perspectives on the continuity (or discontinuity) of time and space. From within their worldviews, the other group's arguments appeared unconvincing or incomprehensible. The second is of two modes of engagement, shaped by Canadian and US approaches to securing consent for resource extraction, that prompted different forms of interaction between Indigenous peoples and the companies that wanted to lay pipeline across their land.

Résumé:

Cet article comparatif examine les controverses entourant l'oléoduc Énergie Est au Nouveau-Brunswick et le Dakota Access Pipeline au Dakota du Nord. Il analyse quatre textes clés, l'un d'entre eux étant rédigé par un leader autochtone et l'autre par un leader élu ou du monde des affaires, et ce, aux deux endroits. Il utilise un outil heuristique qui décrit les cadres des locuteurs comme des « scènes de pensées » afin de découvrir les suppositions sous-tendant la manière dont chaque groupe voit le monde en matière de (1) des acteurs impliqués dans la controverse et (2) des relations spatiales et temporelles entre eux. Deux images en ressortent. La première montre deux groupes—les leaders autochtones et non autochtones—ayant des perspectives incommensurables sur la continuité (ou discontinuité) de l'espace et du temps. De leur point de vue, les arguments de l'autre groupe semblent non convaincants et incompréhensibles. La seconde image montre deux modes d'engagement, façonnés par les approches canadiennes et américaines à l'obtention du consentement pour extraire des ressources, lesquelles ont entraîné différentes formes d'interaction entre les peuples autochtones et les entreprises qui voulaient installer un oléoduc à travers leurs terres.

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