Abstract

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Angèle Brener Diabang, qui a commencé sa carrière comme monteuse, porte dans ses documentaires un regard neuf et personnel sur le monde contemporain. Dans tous ses films, de son premier court métrage (Mon beau sourire, 2005, 5 min) à son projet actuel (un long métrage de fiction, Une si longue lettre, adaptation du roman de Mariama Bâ) en passant par Yandé Codou, la griotte de Senghor (2007, 52 min), Sénégalaises et Islam (2008, 40 min), Congo, un médecin pour sauver les femmes (2014, 52 min), les femmes occupent une place centrale. La cinéaste souligne ainsi le rôle essentiel que celles-ci jouent dans le changement social. À partir d'une analyse socioesthétique, cet article montre comment Diabang trouve une juste distance avec sa caméra, arrivant à combiner la liberté d'expression de ses protagonistes avec un rythme narratif captivant.

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