Abstract

Abstract:

Colette Trout aborde les onze nouvelles de Mordre au travers (1999) sous l'angle de la violence, manifeste sous toutes ses formes : la violence physique que les hommes infligent aux femmes; celle que les femmes perpètrent sur elles-mêmes et sur les autres et la violence de fantasmes sexuels. Utilisant le concept d'intersectionalité, Trout montre que ces violences se situent à la jonction de plusieurs facteurs, qui ont rapport à la classe sociale et au genre. Le recueil, qui a reçu peu d'attention de la critique, exprime l'engagement de Despentes pour dénoncer sans relâche une société impitoyable pour les femmes et les plus démuni.e.s.

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