Abstract

Abstract:

We have no plausible evidence to suggest that the Yorùbá and the Bààtonu are not autochthonous populations of the territories identified as homelands for them south and west of the confluence of the rivers Niger and Benue. This article uses tangible linguistic and cultural data to question hypotheses of migration from the Middle East, with echoes of Semitic heritage. On the one hand, cognate elements that are clearly identifiable argue for an enduring historical relationship between these two peoples; on the other, probative elements that are shared with other peoples and cultures in the sub-region rule out any suggestion of a conspiracy among all of them to migrate from the Middle East to West Africa in some discoverable historical past.

Résumé:

Aucune donnée plausible ne permet de suggérer que les Yorùbá et les Bààtonu ne sont pas des populations autochtones des territoires identifiés comme leurs foyers nationaux au sud et à l'ouest de la confluence du fleuve Niger et de la rivière Benue. Cet article utilise des données linguistiques et culturelles tangibles pour mettre en question des hypothèses de migration du Moyen-Orient, avec des échos d'héritage sémitique. D'un côté, des éléments apparentés clairement identifiables plaident en faveur d'une relation historique durable entre ces deux peuples; de l'autre, des éléments probants partagés avec d'autres peuples et cultures de la sous-région écartent toute suggestion de conspiration pour migrer du Moyen-Orient vers l'Afrique de l'Ouest dans quelque passé historique découvrable.

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