Abstract

Abstract:

Yang Chao Buwei, the first Chinese translator of Margaret Sanger's What Every Girl Should Know, was the first female gynecologist to open up a birth control clinic in China. By the 1930s, other female gynecologists, like Guo Taihua, had internalized and combined national and eugenic concerns of race regeneration to focus on the control of women's reproduction. This symbiosis between racial regeneration and birth control is best seen in Yang Chongrui's integration of birth control into her national hygiene program. This article traces the efforts of pioneer gynecologists in giving contraceptive advice at their birth control clinics, which they framed as a humanitarian effort to ease the reproductive burden of working-class women. It also examines their connections with Sanger's international birth control movement, and their advocacy of contraception as practitioners, translators, and educators. The author argues that these Chinese female gynecologists not only borrowed, but adapted, Western scientific knowledge to Chinese social conditions through their writings and translations and in their clinical work.

Résumé:

Première traductrice chinoise du livre de Margaret Sanger, What Every Girl Should Know, Yang Chao Buwei a aussi été la première femme gynécologue à ouvrir une clinique de régulation des naissances en Chine. Dans les années 1930, d'autres femmes gynécologues telles que Guo Taihua, ont assimilé et combiné les préoccupations nationales et eugéniques de régénération raciale afin de se concentrer sur le contrôle de la reproduction des femmes. L'intégration de la régulation des naissances dans le programme national d'hygiène de Yang Chongrui illustre bien cette symbiose entre la régénération raciale et la régulation des naissances. Cet article retrace les efforts déployés par les pionnières de la gynécologie pour offrir des conseils sur la contraception dans leurs cliniques de régulation des naissances, qu'elles ont présentées comme un effort humanitaire visant à alléger le fardeau reproductif des femmes de la classe ouvrière. Il examine également leurs liens avec le mouvement international de régulation des naissances de Sanger, et leur plaidoyer en faveur de la contraception en tant que praticiennes, traductrices et éducatrices. Nous soutenons que ces gynécologues chinoises ont non seulement empruntées, mais ont aussi adaptées les connaissances scientifiques occidentales aux conditions sociales chinoises à travers leurs écrits, leurs traductions, ainsi que leur travail clinique.

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