Technology and Choice: George Grant’s Disparate Ethical and Legal Positions on Abortion

Although the victory of the Liberals under Paul Martin in the most recent federal election on a platform that included protecting the access of women to abortion indicates that many Canadians remain committed to a pro-choice position, the controversy surrounding the issue of abortion suggests that it remains a live political question. Those who would look to the work of the influential Canadian political thinker George Grant for insight, and to the main commentators on his position, might come to the conclusion that his work fits easily into the pro-life camp. The author argues that Grant’s views are more ambiguous than his commentators on this issue suggest. Grant’s views on abortion are grounded in a radical understanding of technology, and this understanding prevents Grant from speaking unambiguously about the question of the proper legal status of abortion. Instead, his understanding of technology requires adopting a perspective on the issue that would have us reject the polarized political positions of the pro-life and prochoice movements.

Bien que la victoire des Libéraux, sous la direction de Paul Martin au cours des dernières élections fédérales, avec un programme comprenant la protection de l’accès à l’avortement pour les femmes, indique que plusieurs Canadiens et Canadiennes continuent d’être pro-choix, la controverse soulevée par cette question suggère qu’elle a encore une grande importance dans l’univers politique. Les personnes qui examinent l’œuvre de George Grant, théoricien politique canadien de grande influence, ainsi que les nombreux commentaires sur son idéologie, peuvent croire que son œuvre s’intègre bien au mouvement pro-choix. Je crois toutefois que ceci est incorrect et que les opinions de M. Grant sont plus ambiguës que les commentaires le suggèrent. Les opinions de M. Grant sur l’avortement se fondent sur une compréhension radicale de la technologie et cette compréhension empêche M. Grant de discuter sans ambiguïté du statut juridique approprié de l’avortement. Sa compréhension de la technologie nécessite plutôt l’adoption d’un point de vue qui nous ferait rejeter les prises de position politiques polarisées des mouvements pro-vie et pro-choix.