Abstract

The author examines recent discussions of late 19th century Canadian nationalism in the general context of Canadian historiography. He asserts that revisionists such as Carl Berger, while ostensibly challenging Whig assumptions about imperialism/nationalism, actually share many of the traditional views. Consequently, their revisionalism is more superficial and less drastic than previously assumed. While praising the over-all quality and inventiveness of the revisionists’ work, the author finds their methodological framework fragile: their handling of terminology is inept and their context, both historical and historiographical, inadequate. He asserts that such shortcomings are symptomatic of a general parochialism in the writing of Canadian history. Some suggested areas and methods for future study of late 19th century imperialism/nationalism are mentioned.

Abstract:

L’auteur fait le point sur des études récentes qui envisagent le nationalisme canadien du 19e siècle finissant selon une perspective historiographique. Il constate que certains révisionnistes, dont Cari Berger, tout en affectant de mettre en question les postulats des whigs en fait d’impérialisme et de nationalisme, vont jusqu’ à partager beaucoup des points de vue traditionnels. Par conséquent leur révisionnisme n’a ni la profondeur ni la hardiesse que l’on supposait. Bien que faisant l’éloge de la qualité ainsi que de l’originalité de l’ensemble des travaux qu’ont réalisés les révisionnistes, l’auteur estime que leur édifice méthodologique est peu solide: ils n’ont pas selon lui la maîtrise de la terminologie et ils ont circonscrit leur matière historique et historiographique dans un cadre trop exigu. De telles imperfections trahissent pour l’auteur une étroitesse générale chez les historiens du Canada. Sont proposés enfin des sujets et des approches utiles pour l’étude suivie de l’impérialisme et du nationalisme tels qu’ils se manifestaient à la fin du 19e siècle.

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