Abstract

This paper addresses the question of the narrator’s relation to his subject in Sunshine Sketches of a Little Town, and what many readers have judged to be his equivocal tone in presenting it. The main focus of discussion is a central preoccupation in Sunshine Sketches, the preservation of the Mariposa status quo and way of life. In the narrator’s account a special kind of equivocation rules, as over the long run he rescues his characters from change and outside influence and yet reveals their limitations. Some readers have judged this equivocation to be evasive, a sign of a refusal on the part of the narrator, and therefore Leacock, to take full measure of his subject. I argue that the narrator’s equivocation does indeed have a purpose, which is not to satirize Mariposa by comparison with some external standard, but over the long run to convince himself and the reader that with all its faults the world of Mariposa is, or was, the best world after all. The equivocation is part of an attempt to frame a consolatory argument out of unpromising materials, and a simultaneous admission of the narrator’s failure to fully console even himself.

Abstract:

Le présent texte traite de la question des liens entre le narrateur et son sujet dans Sunshine Sketches of a Little Town, et de ce que bien des lecteurs ont estimé être son ton équivoque en le présentant. Le sujet principal de discussion est une préoccupation centrale dans Sunshine Sketches, le maintien du statu quo et de la façon de vivre de Mariposa. Dans le récit du narrateur une espèce particulière de tergiversation domine, comme à la longue il arrache ses personnages au changement et à l’influence extérieure et pourtant il révèle leurs limitations. Quelques lecteurs ont estimé cette tergiversation comme étant évasive, indiquant un refus de la part du narrateur, et ainsi de Leacock, de prendre la mesure entière de son sujet. On maintient ici que la tergiversation du narrateur a assurément une intention, qui n’est pas celle de satiriser Mariposa par rapport à quelque type extérieur, mais à la longue de se convaincre et de convaincre le lecteur qu’en dépit de tous ses défauts le monde de Mariposa est, ou était, après tout le meilleur monde. La tergiversation fait partie d’une tentative de former un argument sous le coup de matières peu prometteuses ainsi que d’un aveu simultané du manque de la part du narrateur de se consoler même.

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