Abstract

The reform movement in Newfoundland has been seen by one distinguished scholar, the late Keith Matthews, as a reflection of the aspirations and ideology of an immigrant bourgeoisie. This idea has an element of truth, but it by no means provides an adequate explanation of the rise of reform in the colony. The essential argument of this essay is that reform in Newfoundland was island-driven rather than imported. A survey of the period 1800–18 reveals certain of the injustices, limitations, and abuses that characterized local society. The reform movement grew from legitimate grievances and economic hardship.

Abstract:

Le mouvement de réforme en Terre-Neuve a été considéré par un seul érudit éminent, le regretté Keith Matthews, comme le reflet des aspirations et de l’idéologie d’immigrés bourgeois. Cette idée renferme une vérité partielle mais ne fournit nullement une explication adéquate de l’essor de la réforme dans la colonie. L’argument fondamental de cet essai soutient que la réforme en Terre-Neuve a été générée à même l’île plutôt qu’importée de l’extérieur. Un survol de la période 1800–1818 révèle quelques-uns des injustices, des limitations et des abus caractéristiques de la société locale. Le mouvement de réforme a jailli de griefs légitimes et d’épreuves économiques.

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