Abstract

This article modifies some commonly held assumptions about Quebec in the 1950s. A case study of the University of Montreal student leaders shows that as early as 1950 they were committed to international peace and global cooperation, the question of social reform within Quebec society, and the emerging debates over university reform. In fact, this third area of social action rapidly became the main focus of their reformist initiatives. While their increasingly radical pressure tactics did not change the policies of the Duplessis government, by 1958 these students had succeeded in establishing themselves as respected reformers in Quebec society. Their initiatives show that the 1950s was more a decade of transition leading up to the Quiet Revolution of the 1960s than a period of “Grande Noirceur.”

Abstract:

Cet article va à l’encontre de certains “a priori” au sujet du Québec dans les années 50. Une étude sur les chefs de file étudiants de l’Úniversité de Montréal montre que dès 1950 ceux-ci défendaient la paix internationale et la coopération globale, soutenaient la question d’une réforme sociale au sein de la société québécoise et participaient aux débats naissants sur une réforme universitaire. En fait, c’est dans ce troisième domaine d’action sociale qu’ils vont rapidement consacrer le plus fort de leurs énergies reformistes. La pression de plus en plus forte qu’ils exerçaient n’a pas réussi à faire changer la politique du gouvernement Duplessis, cependant, dès 1958, ces étudiants avaient réussi à s’imposer comme esprits réformateurs dans la sociéte québécoise. Leurs initiatives montrent que les années 50 furent surtout une période de transition nous amenant à la Révolution Tranquille des années 60 plutôt qu’une période de “Grande Noirceur”.

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