Abstract

By the early-twentieth century, Canadian adolescents were spending much of their leisure time apart from their families. They were enjoying greater social freedom in the streets, in clubs, through organized entertainments and through new commercial amusements, shaping a youth culture expressed through leisure activity. Modem leisure and modem adolescence came to be connected in a multifarious critique that entwined these “problems” with larger issues of citizenship, national welfare and the nature of modernity. This essay is about the shaping of a modem adolescence during the interwar years through the attempted regulation of youthful pastimes. Examination of public discourses, as well as archival and documentary sources, allows us to see the formation of a notion of modem citizenship that was none the less premised on a “traditional” class, race and gender-defined Christian domestic ideal.

Abstract:

A partir du début du vingtième siècle, les adolescent/es canadien/nes ont commencé à passer une grande partie de leur temps libre en dehors du cadre familial. Gagnant ainsi une plus grande liberté sociale dans les mes, les clubs, à travers des divertissements organisés et des distractions commerciales, ces jeunes ont façonné une culture exprimée à travers leurs activités de loisirs. Les loisirs et l’adolescence modernes ont été réunis dans une critique variée rattachant ces “problèmes” aux questions plus larges de la citoyenneté, du bien-être national et de la nature de la modernité. Cet article interroge le façonnement d’une adolescence moderne au cours de l’entre-deux guerres à travers l’entreprise de réglementation des passe-temps de la jeunesse. L’examen de discours publics, de documentaires et de sources d’archives, nous permet de discerner la formation d’une notion de citoyenneté moderne, basée, cependant, sur un idéal domestique chrétien “traditionel” de la classe, de la race et du genre.

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